Publié dans Société

Fortes pluies dans la Capitale - Montée des eaux et embouteillages incontournables !

Publié le vendredi, 26 novembre 2021

Les fortes pluies qui s'abattent dans la Capitale depuis quelques jours ont créé une panique pour bon nombre de gens. En effet, dès la première pluie, plusieurs quartiers se trouvent déjà sous l'eau. En plus, les canaux d'évacuation d'eau et les dalles sont obstrués par des ordures. En conséquence, la montée des eaux est incontournable dans plusieurs endroits de la Capitale, notamment à 67 Ha, Andrefan'Ambohijanahary, Mahamasina et Anosy, Antohomadinika, Anosipatrana, Ambodin'Isotry. Dans la matinée d'hier, des tas d'ordures ont envahi les rues, surtout dans les bas-quartiers. A cause des fortes précipitations, les déchets ménagers dans les hautes villes sont emportés par l'eau, pour se terminer dans les quartiers bas. 

De plus, les embouteillages sont partout dans la ville des mille. Et le mauvais état des routes ne fait qu'aggraver la situation. Les bouchons sont plus concentrés dans le centre-ville. Si en temps normal, le trajet Ankazomanga-Ambodin'Isotry se fait en une demi-heure, hier il a fallu deux tours d'horloge pour effectuer ce trajet long de deux kilomètres seulement. Par ailleurs, la situation de la population habitant à Ambaninampamarinana est également alarmante en cette période de pluie. Hier, quelques familles ont été obligées de quitter leur foyer. Beaucoup de maisons sont menacées en raison d'un glissement de terrain.

Par contre, un point positif a été engendré par ces fortes précipitations. Le service des recherches hydrométéorologiques a avancé que la qualité de l'air s'améliore à Antananarivo. Pour les trois prochains jours, les conditions météorologiques devraient rester favorables à la dispersion des polluants et la qualité de l'air devrait rester modérée.

En rappel, selon le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), plus de 700 maisons se trouvent dans une zone rouge, et cela à cause d'un glissement de terrain dans la colline de Manjakamiadana. Une sensibilisation a été déjà effectuée par ce département afin que certains riverains menacés par ce danger imminent quittent leur habitation, du moins jusqu'à la fin de l'été.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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