Publié dans Société

Transport en commun - Trop de gabegie !

Publié le lundi, 29 novembre 2021


Une étudiante de l’université a été braquée en fin de semaine dernière. Elle a été abandonnée par un taxi-be de la ligne 172 à mi-parcours, alors qu’elle devait rentrer à Andoharanofotsy. Le chemin était encore loin et il faisait déjà noir. Et pire encore, la pluie tombait à ce moment. En conséquence, elle a été dépouillée de tous ces biens et traumatisée, raconte sa mère. Mais ce n’est pas un cas unique. Plusieurs usagers se plaignent du comportement barbare des chauffeurs et de leur aide, non seulement pour cette ligne, mais les bus en général. On peut citer le mauvais traitement envers les passagers, le trajet se terminant à mi-chemin, le changement de destination ainsi que le non-respect des heures de travail, bien que certains véhicules aient déjà été pénalisés. Ces transporteurs sont déjà avertis sur le règlement enregistré dans leur cahier des charges.
Pour la énième fois, les usagers de bus lancent un appel en détresse à l’endroit de chaque responsable. Ainsi, l’Agence des transports terrestres (ATT) a réitéré que les véhicules de transport ne devront pas changer leur destination, outre que celle stipulée dans la licence délivrée par ce département en charge des transports terrestres. Leur trajet doit toujours commencer au primus et se terminer à un endroit désigné pour comme terminus. Les passagers doivent être récupérés et transportés jusqu'à leur destination, et ce à un tarif unique. Par ailleurs, les horaires de travail, enregistrés dans le cahier des charges, doivent être suivis. Le non-respect de ces règles entraîne des sanctions sévères pour le conducteur, son aide et le propriétaire de la voiture, autant que la coopérative concernée.
Anatra R.










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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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