Publié dans Société

Affrontement entre lycéens - Le pire évité de justesse

Publié le mardi, 30 novembre 2021

Délinquance juvénile. Hier, vers 9h du matin, les étudiants du Lycée technique et professionnel (LTP) d’Alarobia sont sortis de leur enceinte. En colère, ils se sont rués vers Antanimena, dans le but de rejoindre le Lycée technique professionnel du génie civil à Mahamasina (LTPGCM), ce qui a ainsi engendré des embouteillages monstres dans cette partie. D’après leur explication, un des leurs a été tabassé par les étudiants du LTPGCM et a été grièvement blessé. Du coup, ils voulaient se venger.

Heureusement, l’Unité d’intervention rapide (UIR) de la Police nationale a installé un barrage devant le bureau de la Caisse d'épargne et de crédit agricole mutuels de Madagascar (CECAM) à Antanimena. Ses éléments ont dispersé les étudiants et leur ont intimé l’ordre de retourner dans leur établissement. Ils les ont accompagnés jusqu’à Alarobia. En contre-partie, ces étudiants revendiquent une sanction pour les auteurs de cet acte afin d’apaiser la tension. Or, la vidéo a déjà fait le tour des réseaux sociaux.

De son côté, le proviseur du Lycée technique professionnel du génie civil à Mahamasina a décidé de suspendre l’enseignement au sein de cet établissement pour une durée indéterminée. Cette décision a été prise afin d’éviter un affrontement entre les deux parties. Ainsi, l’enquête est déjà en cours concernant cette affaire.

Dans la Capitale, une bagarre entre lycéens, collégiens ou une agression envers les professeurs est monnaie courante. Selon les observateurs, au moment de la fréquentation du lycée, les jeunes en âge de puberté veulent tester leur force et s’affrontent à la moindre occasion. En rappel, il y a quelques années de cela, un surveillant du Lycée Jean Joseph Rabearivelo (JJR) à Analakely a été tabassé à mort par les étudiants. Le malheureux a tenté de mettre fin à une guéguerre entre deux groupes d’étudiants durant les épreuves d’éducation physique. 

Anatra R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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