Publié dans Société

Relance économique face aux coronavirus et Kere - Mialy Rajoelina insiste sur l’autonomisation des femmes

Publié le dimanche, 05 décembre 2021


Identifier ensemble les moyens pour aider les femmes à se relever face aux conséquences économiques de la Covid-19 et aux impacts du Kere. Tel est l’objectif de la journée de réflexion avec les femmes leaders africaines à Madagascar, organisée dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG). Cet évènement initié par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), en collaboration avec le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, s’est tenu samedi dernier au Novotel Ivandry, avec une forte participation des femmes entrepreneures et leaders. Présente à cette journée, Mialy Rajoelina, Première dame et non moins championne en matière de lutte contre les VBG, n’a pas manqué de s’adresser à l’assistance sur l’importance de l’autonomisation des femmes. « L’investissement dans l’autonomisation des femmes est une voie sûre pour sortir de la pauvreté et pour une croissance économique inclusive. Chaque femme aspire à l’épanouissement de sa famille. Son autonomisation est donc la clé pour une société plus sereine », a déclaré la Première dame. « Soutenons, encourageons et formons les femmes. Car une femme autonome est une femme épanouie. C’est l’assurance d’un foyer heureux, d’une communauté stable, et à terme, d’une Nation développée », a-t-elle lancé comme appel aux femmes leaders, aux institutions, aux organismes, aux entreprises, aux associations, mais aussi à tout un chacun.
L’association Fitia opte pour des AGR
Mises en place depuis mars 2021. L’association Fitia, fondée et présidée par Mialy Rajoelina, opte pour les activités génératrices de revenus (AGR) pour venir en aide aux femmes dans le besoin. C’est le cas à Toamasina, où une unité de transformation mutualisée de fruits a été développée pour produire des jus, du sirop, des fruits séchés, de la pâte de fruits ou encore de la poudre de fruits. « Cette initiative permet à 280 femmes d’être entrepreneures, de gagner en autonomie et d’intégrer le secteur formel », informe la Première dame. A Fianarantsoa, le soutien de ladite association va à la filière apicole, dont la coopérative Soatantely, comprenant 60 personnes. L’association des femmes paysannes de la Plantation théière Sahambavy, composée de 200 femmes, fait également partie des bénéficiaires. A Toliara, des plans de Moringa ont été plantés sur un hectare.
Effectivement, l’association Fitia a créé une unité de transformation de Moringa, partant du séchage, en passant par le broyage jusqu’à l’ensachage. A la demande de l’association des femmes de pêcheurs à Mahajanga, Fitia a pu construire le premier débarcadère de la ville, qui permet la conservation et la transformation de poissons. Les femmes ont bénéficié d’une formation professionnelle. Pour Antsiranana, les femmes artisanes sont soutenues à travers la plantation de raphia et de bambou, lesquels constituent la matière première dans leur filière. Cet accompagnement leur a été bénéfique pour une meilleure gestion de leur calendrier de production. Quant à Antananarivo, un atelier partage a été créé pour faire face à l’insuffisance de structures professionnelles dans les métiers de l’artisanat tels que la poterie, la broderie et le tissage de la soie. Du matériel professionnel est mis à disposition des femmes artisanes pour leur permettre de réaliser leurs créations.
Dans le Sud, les activités menées par l’association Fitia et ses partenaires portent notamment sur l’éducation, à travers la redynamisation des cantines scolaires et l’opérationnalisation de l’usine NUTRISET. Bref, de multiples activités ont été menées depuis ces dernières années afin d’assurer l’autonomisation des femmes et la lutte contre les VBG. D’ailleurs, Fitia et partenaires ont mis en place des formations intégrées depuis septembre au centre spécialisé sis à Mahamasina, et ce afin de contribuer à la réintégration de la femme au sein de la société.
Recueillis par Patricia Ramavonirina





Fil infos

  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • Projets de grandes infrastructures - L’intérêt général prime sur l’intérêt d’une communauté
  • Mara Volamiranty Donna - « Arrêtons de déformer l’histoire »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

A bout portant

AutoDiff