Publié dans Société

Attaque au domicile d’un couple - Un suspect entre les mains de la Police

Publié le jeudi, 13 janvier 2022

Près de quatre jours après l’assaut de bandits ayant visé la propriété d’un couple de fonctionnaires de la santé publique, et qui a coûté la vie à une femme médecin de 53 ans, lundi soir dernier à Ivandry, l’enquête évolue. D’après une information policière, un suspect dans le meurtre avait été arrêté. Mais avec une information distillée au compte-gouttes, il était encore impossible de savoir davantage sur ce sujet.

Le seul élément disponible pour le moment, et qui a filtré des premiers de cette information, c’est que le suspect en question devra être déféré ce jour, sans plus. « Il va falloir que les sources d’information s’impatientent un peu plus encore avant que la Police n’aille se prononcer officiellement sur cette affaire », nous explique cette source policière.

L’on espère donc que les Forces de l’ordre vont bientôt entrer donc dans le détail concernant le mobile et surtout les circonstances de cet horrible assassinat, qui n’en finit pas de choquer et scandaliser à la fois, et le milieu de la santé publique et l’opinion. Mais information au compte-gouttes ou pas, l’arrestation récente de ce suspect confirme bel et bien  la déclaration de cette source policière comme quoi les enquêteurs tenaient déjà une piste, comme nous l’avons d’ailleurs rapporté dans l’une de nos précédentes publications.

Mais en attendant une quelconque version officielle, gageons que tout un mystère plane encore sur cette triste affaire. Car si la thèse d’une attaque armée de bandits semble être la plus plausible, plusieurs zones d’ombre persistent. On ignore comment et pourquoi le mari de la victime a pu survivre à leur agression barbare. Autre question non élucidée, est-ce que le ou les assaillants ont-ils volé ou non les biens ou autres affaires appartenant aux locataires. De ces derniers points, la Police n’a fourni encore aucune précision. De leur côté, les syndicalistes de la profession de la santé publique sont atterrés. En réalité, ils ne cachent pas leur vive inquiétude devant les actes criminels dont les médecins fonctionnaires du pays deviennent de plus en plus les cibles, notamment en cette période difficile de la pandémie de Covid-19 que les pays du monde entier traversent. Affaire à suivre !

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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