Publié dans Société

Antananarivo-ville - Un millier de décès de la Covid-19 en 2021

Publié le jeudi, 13 janvier 2022

1 096 personnes atteintes de la Covid-19 ont succombé en 2021 au niveau des 5 Arrondissements de la Commune urbaine d'Antanarivo, à l'exception du sixième situé à Ambohimanarina. Selon le docteur Anjarasoa Rasoanomenjanahary, chef de service de la promotion de l'hygiène auprès de la Direction de l'eau, de l'assainissement  et de l'hygiène au sein de la CUA, connu auparavant sous le nom de Bureau municipal d'hygiène (BMH),  la majorité  de ces individus emportés par le coronavirus viennent des zones périphériques de la Capitale.

Cependant, le 5ème Arrondissement qui rassemble les Fokontany d'Alarobia Amboniloha, Soavimasoandro, Analamahitsy et Ambatomainty se trouvait quand même en tête de liste, suivi du 1er Arrondissement englobant les Fokontany d'Analakely, Soarano, Ampefiloha et Isotry. Ce sont des zones les plus peuplées de la ville d'Antananarivo et celles-ci abritent des bureaux administratifs et marchés publics. Le mouvement de foule y est quasiment incontrôlable, assorti du non-respect des barrières sanitaires comme le port du masque et la distanciation sociale d'au moins un mètre. « Tous les cas de décès considérés par les médecins traitant comme étant des cas suspects ou confirmés sont tous liés à la pandémie de Covid-19 », a-t-elle ajouté.

Notons que ce nombre de décès représente 2 % du nombre total de morts signalés au cours de l'année 2021. 

« Quand une épidémie sévit, le nombre de décès augmente au fil des jours. Etant donné que la Covid-19 est une maladie évitable, on peut dire que ce millier de décès recensés à Madagascar constitue un lourd bilan » a souligné le docteur Anjarasoa Rasoanomenjanahary, chef de service de la promotion de l'hygiène. Tout en expliquant que le plus grand nombre de décès, toute cause confondue, a été recensé autour des deux dernières semaines du mois de décembre 2021. « Si nous recensons en moyenne 25 à 30 morts par jour tout au long de l'année dernière, ce chiffre s'est élevé jusqu'à une cinquantaine de décès déclarés vers la fin de l'année qui vient de s'écouler », a-t-elle ajouté. Il faut rappeler que tous les décès survenus dans la Commune urbaine d'Antananarivo, que ce soit à domicile ou dans des établissements sanitaires, doivent être déclarés auprès du BMH. 

K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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