Publié dans Société

Solidarité envers les sinistrés - Forte mobilisation du Système des Nations unies

Publié le mardi, 01 février 2022



Environ 360 000 dollars, soit plus de 1,4 milliard d’ariary. Tel est le montant du fonds octroyé par le Système des Nations unies (SNU) à Madagascar face à l’ampleur des dégâts humains et matériels causés par les dernières intempéries. Il s’agit d’une réponse à l’appel du Gouvernement et de la population, notamment les sinistrés, avec ces fonds supplémentaires et des dons. En fait, des aides en nature telles que des tentes, des médicaments, des vivres et des équipements pour l’hygiène et l’assainissement ont déjà été livrés auprès des ministères sectoriels, de la Commune urbaine d’Antananarivo ainsi que du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) depuis le premier jour de cette crise. Ces aides en nature ont été accompagnées par des services divers dont les sensibilisations pour les secteurs Eau/Hygiène/Assainissement, Protection, Nutrition, des prestations de services cliniques pour le secteur Santé, ainsi que des appuis à la coordination. Aussi, il y aura une assistance pour accompagner le retour des personnes déplacées vers leurs Fokontany d’origine, en coordination avec le Gouvernement.

« Les crises se succèdent mais avec des ampleurs différentes. Même les pays développés, avec tous les systèmes d’alerte, d’anticipation, etc., n’en sont pas épargnés. On fait des efforts pour se préparer au maximum, pour avoir des plans de contingence, de prépositionnement ou autres. Mais quand la catastrophe frappe, son ampleur est telle que tout ce qu’on a mis en place pourrait être emporté du jour au lendemain. Ce n’est pas une question d’être mieux ou pas. Il y a la connaissance, l’expérience liée au fait qu’on a connu ce genre de crise auparavant. Quand la crise frappe, on se remobilise (…) », a affirmé Issa Sanogo, coordonateur résident du SNU à Madagascar, hier lors de la remise des dons au siège du BNGRC à Antanimora. Ce système félicite le leadership du Gouvernement depuis le début de cette crise. Le SNU se dit également très reconnaissant des efforts déployés par tous les services de secours et de sauvetage au moment des évacuations des dizaines de milliers de personnes. D’un autre côté, le Système des Nations unies à Madagascar n’a pas manqué de présenter ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement à ceux qui suivent des soins et un retour rapide des personnes déplacées dans leurs foyers respectifs.

Pour sa part, le représentant du BNGRC qui a réceptionné les dons hier a souligné que ces aides seront distribuées aux sinistrés, en collaboration avec tous les acteurs. Le but étant non seulement de répondre aux besoins urgents des victimes de catastrophes, mais également de les accompagner dans leur relèvement, voire leur résilience.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Infrastructures dans le Sud - La RN10 lancée demain
  • Actu-brèves
  • Corruption - 13 hauts fonctionnaires de l’Etat en prison
  • Pr Lily-Arison René de Roland - Lauréat du Prix Indianapolis 2025
  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

A bout portant

AutoDiff