Publié dans Société

Mort suspecte de Tahiana - L’attitude de son épouse éveille les soupçons

Publié le lundi, 07 mars 2022


Après l’autopsie à la morgue de l’hôpital HJRA d’Ampefiloha, les restes de Tahiana Haritsinavalona Rajaonavah (31 ans), mort de façon suspecte, ont été inhumés au caveau familial d’Andoharano, Anjozorobe, dimanche dernier. L’enquête sur cette affaire se poursuit encore. A propos, l’attitude de son épouse suscite à la fois l’étonnement et surtout les soupçons. Primo, à l’annonce de la disparition de son mari à Antananarivo le 19 février dernier, et au lieu de rester au pays, la dame a, au contraire, décidé de rejoindre la France où le couple réside avec ses enfants. Plus d’un observateur trouve son comportement étrange et quel que soit le motif de sa volonté de regagner ainsi la France. Deuxio, son mari a été inhumé avant-hier. Mais là aussi, elle a curieusement brillé par son absence.
Cependant, la Gendarmerie, précisément celle d’Ambohidratrimo, poursuit l’enquête sur l’affaire. Le week-end dernier, elle a procédé à l’arrestation de deux suspects : il s’agit du frère et du demi-frère de la femme de la victime. Ces deux-là seraient toujours placés en garde à vue dans un bureau de la Gendarmerie, pour le besoin de cette enquête. “Celle-ci s’annonce encore longue”, explique une source auprès de cette compagnie de gendarmerie d’Ambohidratrimo. Pour le dernier développement en date lié à cette affaire, la partie plaignante a été convoquée à la Gendarmerie pour y être soumise à un interrogatoire.
Tahiana, qui résidait en France avec les siens, était venu au pays pour passer ses vacances en février dernier. Alors que le moment de leur retour en Hexagone approchait, le chef de famille a disparu complètement du circuit le 19 février dernier. A cette date, il allait se rendre à un rendez-vous dont on ignore avec qui. Depuis, il ne donna aucun signe de vie. Entre-temps, sa femme a décidé de regagner la France avec leurs enfants. Une semaine plus tard, les restes du père de famille furent repérés à Talatamaty.
F.R

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Editorial

  • La question !
    L’espoir serait-il permis ! L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière votait le lundi 2 décembre la mise en place de la « Commission spéciale de mise en accusation » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ) dont l’élection du président. Les députés présents ont élu à l’unanimité le candidat présenté par le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) Haja Resampa, le députe IRMAR élu dans le Menabe (Morondava). Il succède à ce poste, très délicat, à Honoré Tsabotokay, présidant la Commission de mise en accusation lors de la précédente législature, député élu dans la Circonscription de Vohipeno (Sud-est).

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