Publié dans Société

Mort suspecte de Tahiana - Le père de sa femme gardé à vue !

Publié le jeudi, 10 mars 2022

L’affaire Tahiana Haritsinavalona Rajaonavah (31 ans), mort de façon suspecte, connaît un rebondissement. En effet, le nombre de suspects qui sont mis en cause vient d’augmenter. Le papa de son épouse vient donc s’ajouter à la liste de ceux qui auront bientôt à répondre de leurs actes devant la Justice dans le cadre de l’enquête sur cette affaire. Le cousin de la dame ferme la marche. Ce qui fait donc au total quatre personnes impliquées, à l’instar bien sûr des deux beaux-frères de Tahiana, lesquels ont été placés en garde à vue dans un bureau de la Gendarmerie, au même titre que les suspects récemment arrêtés.

Pendant ce temps, cette même personne, c’est-à-dire la femme de Tahiana serait restée encore en France, malgré l’avancée de l’enquête. C’est ce qui nourrit davantage le soupçon à son égard, comme nous l’avons d’ailleurs rapporté dans l’une de nos précédentes publications. Primo, elle n’a même pas daigné réagir en apprenant la mauvaise nouvelle de la disparition de son mari. Deuxio, elle n’aurait songé à rallonger son séjour dans la Capitale, afin au moins de participer à la recherche de son époux. Au contraire, elle a fini par prendre l’avion pour la France où elle réside à côté des siens actuellement. Tout cela parait bien étrange sinon suspect eu égard à la gravité. 

Pour revenir dans le cas des deux premiers suspects arrêtés, c’est-à-dire les beaux-frères du défunt, les gendarmes les ont interpellés au cours de la semaine dernière. 

En attendant que la lumière soit apportée sur ce drame, la question qui se pose est de savoir si les enquêteurs ont le droit de faire ou non la prolongation sur leur investigation actuelle. Mais une source confirme que la balle est désormais dans le camp de la Justice pour trancher sur ce point. Néanmoins, ils rejettent formellement la thèse mafieuse et liée au trafic de stupéfiants comme à l’origine de cette affaire, et que certaines sources l’ont avancé dans cette affaire. 

La victime était venue au pays pour passer ses vacances en février dernier. Alors que la date de leur retour en Hexagone s’approchait, le chef de famille a disparu complètement du circuit le 19 février dernier. A cette date-là, il allait se rendre à un rendez-vous dont on ignore avec qui. Depuis, il ne donna plus aucun signe de vie. Entre-temps, sa femme a décidé de regagner la France avec leurs enfants.  Une semaine plus tard, les restes du père de famille furent repérés à Talatamaty.

F.R.

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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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