Publié dans Société

Mort suspecte de Tahiana - Ses deux beaux-frères à Antanimora

Publié le dimanche, 13 mars 2022


L’affaire concernant la mort probablement par homicide de Tahiana Rajaonavah, ce jeune père de famille de 31 ans résidant en France, a été déférée vendredi dernier au Parquet d’Anosy. Le déferrement des concernés n’a pris fin que vers 20h ce vendredi-là. Sur les quatre personnes impliquées sinon soupçonnées du meurtre de Tahiana, 2 avaient été finalement placées sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora, selon une source auprès de la Gendarmerie nationale. Il s’agit des deux beaux-frères de la victime. En revanche, les deux autres suspects, entre autres le beau-père de Tahiana ainsi qu’un cousin de sa femme, ont bénéficié d’une liberté provisoire, précisément ont été placés sous contrôle judiciaire.
Parallèlement, une autre source avance toutefois que le nombre des personnes, qui avaient dû être déférées dans le cadre de l’enquête sur cette triste affaire le vendredi dernier, est 5. Et que trois auraient été placées en détention provisoire si deux autres ont été provisoirement relâchées.
Malgré donc ce récent développement, la vérité sur la vraie cause de la mort du jeune chef de famille n’est pas encore pour demain.
D’après un élément, encore officieux de l’information, l’assassinat présumé de la victime aurait été motivé par des tensions au sein même des deux familles. Celle de son épouse aurait donc emprunté de l’argent auprès de Tahiana dont la vie s’est nettement améliorée après son exil en France. Bien entendu, tout cela n’est encore présenté que comme une hypothèse. Mais il s’avérerait par la suite que les proches de l’épouse de Tahiana n’auraient pas été en mesure de rembourser leurs dettes. Faute de quoi, ils lui auraient dû céder une parcelle de terrain familial au bénéfice de leur créancier. Et c’est qui aurait été à l’origine de cette tension, qui faisait ainsi s’entre-déchirer, entre d’une part la famille de sa femme, et d’autre-part Tahiana lui-même. Tout cela laisse donc supposer que le camp de son épouse, qui est restée en France malgré ce qui était arrivé à son mari, lui aurait réglé définitivement son compte à ce dernier, profitant de sa récente visite, sinon de ses vacances qu’il a passées dans la Grande-île, en février dernier.
Tout cet imbroglio laisse penser que la balle est dans le camp de la femme de Tahiana. Or, c’est là que le bât blesse. Aucun moyen d’arracher à la dame le moindre renseignement, cette dernière étant restée en France. A propos, son attitude nourrit de plus en plus le soupçon à son égard, comme nous l’avons d’ailleurs rapporté dans l’une de nos précédentes publications.
Tahiana était venu au pays pour passer ses vacances en février dernier. Alors que la date de leur retour, sa famille et lui en Hexagone, s’approchait, le chef de famille a disparu complètement du circuit le 19 février dernier. A cette date- là, il allait se rendre à un rendez-vous dont on ignore avec qui. Depuis, il ne donna plus aucun signe de vie. Entre-temps, sa femme a décidé de regagner la France avec leurs enfants.  Une semaine plus tard, les restes réduits à l’état de squelette du père de famille furent repérés dans un terrain vague à Amborompotsy -Talatamaty.
Franck R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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