Publié dans Société

KMF/CNOE - Pour une gouvernance communale inclusive

Publié le mardi, 15 mars 2022

L’importance de l’échange et du dialogue est requise au niveau des Comités territoriales décentralisées. Une formation d’une durée de deux jours a été organisée, la semaine dernière, par le Comité national d'observation des élections (KMF/CNOE - éducation citoyenne). 13 maires issus des 7 Districts de Madagascar, à savoir Toamasina I, Marolambo, Antanambao-Manampotsy, Mahanoro, Vatomandry, Brickaville, Tsiroanomandidy y ont participé. Outre le partage d’expériences entre les participants sur le développement des Communes, cette formation entre également dans le cadre de la mise en place d’une Structure locale de concertation (SLC)  pour les Communes bénéficiaires. 

Selon le président du KMF/CNOE, Namearison Robert, cet organisme n’interfère pas dans les rôles des maires, ni dans leurs droits. D’ailleurs, ce dernier est membre d’office de la SLC, outre les représentants de Fokontany, les notables, les représentants des entrepreneurs locaux, la société civile ainsi que les associations citoyennes et les représentants de chaque institution. Les  rôles de la Structure locale de concertation sont basés sur l’échange et le dialogue pour le développement de chaque Commune. Il s’agit donc de se concerter pour le développement, faire un compte-rendu aux citoyens concernant la réalité au sein d’une communauté, notamment les difficultés, les projets, la réalisation. 

Lors de cette formation, le KMF/CNOE a également encouragé les citoyens à s’acquitter de leurs impôts. En effet, beaucoup de gens, notamment les habitants dans les zones isolées ou reculées ignorent l’importance des impôts. Ils ne savent pas que les recettes sont utilisées pour le développement de leur Commune dans le cadre du retour d’investissement. La sensibilisation devrait donc être renforcée.

Anatra R.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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