Publié dans Société

Covid-19 - Les hôpitaux se vident !  

Publié le mercredi, 16 mars 2022

Ces dernières semaines, Madagascar ne cesse d’enregistrer une courbe épidémiologique ascendante en matière de Covid-19. Effectivement, la circulation du coronavirus s’est ralentie, ce qui a réduit considérablement le nombre d’admissions à l’hôpital. La dernière situation journalière des établissements hospitaliers traitant les patients Covid-19 à Madagascar en témoigne. La Région Analamanga, qui a été toujours l’épicentre de l’épidémie au cours de la troisième vague, comptait avant-hier 128 places utilisées sur 621 lits disponibles pour accueillir les personnes atteintes de la Covid-19.

Et dont 80 d’entre elles sont occupées par des cas suspects, c’est-à-dire des patients développant des formes symptomatiques de la maladie qui se sont présentés auprès des grands hôpitaux sans avoir eu la confirmation de leur contamination.  Par exemple, le Centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHUJRB) ou encore celui Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHUJRA) n’ont enregistré qu’une vingtaine de cas confirmés positifs au coronavirus à la date du 15 mars dernier. Tandis qu’à l’hôpital Anosiala, le tout premier centre spécialisé dans la prise en charge des malades de la Covid-19, il ne reste plus que 7 individus infectés par cette maladie virale. Mieux encore, au Centre de traitement Covid-19 (CTC-19), au Village Voara Andohatapenaka, un seul lit a servi sur les 127 mis à disposition. Dans les autres régions, le bilan épidémiologique n’a plus été alarmant depuis longtemps. L’on y comptabilise moins d’une dizaine de cas positifs par zone. D’autres Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Androy, Anosy, Atsinanana, Atsimo-Andrefana, Atsimo-Atsinanana, Betsiboka, Bongolava, Boeny, Diana, Ihorombe, Itasy, Melaky, Menabe, Sava et Fitovinany ont indiqué zéro cas à cette même période.

En première ligne depuis le début de cette épidémie en 2020, les professionnels de santé aperçoivent presque voire enfin la lumière au bout du tunnel. De plus, le nombre des cas graves est aussi en réelle baisse. A cette même date, il reste 22 personnes contaminées présentant le syndrome de détresse respiratoire aigüe dans tout Madagascar. 

 Rappelons qu’un arrêté du ministre français des Solidarités et de la Sante daté du 12 mars 2022, modifiant l'arrêté du 7 juin 2021 identifiant les zones de circulation de l'infection du virus SARS-CoV-2, publié dans le Journal officiel de la République française du 13 mars 2022 a placé la Grande île sur la liste verte de la France. Madagascar figure ainsi dans la liste des pays caractérisés par une faible circulation du coronavirus. Concrètement, cela signifie que voyager à destination de l'Hexagone devrait être moins contraignant pour les passagers en provenance de Madagascar. Désormais, les voyageurs en provenance de la Grande île devront uniquement présenter la preuve de leur vaccination pour ceux vaccinés avec un sérum reconnu par l'Agence européenne du médicament. Les personnes qui ne sont pas vaccinées devront juste présenter le résultat négatif d'un test PCR de moins de 72 heures, ou d'un test antigénique de moins de 48 heures, ou encore un certificat de rétablissement. 

Toutefois, cette situation épidémiologique ne doit à aucun cas mener vers un relâchement. Le pays entre progressivement dans une intersaison et se prépare à une saison sèche et fraîche, une période favorable à la propagation des virus. Tous les gestes barrières doivent être ainsi appliqués. Le port du masque doit rester obligatoire, la distanciation sociale d’un mètre est à respecter. 

KR.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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