Publié dans Société

Alcool prohibé à Ambatolaona - Un camion intercepté avec 180 litres 

Publié le mercredi, 16 mars 2022

Hier, un camion tractant une remorque avait été soumis au contrôle à un check-point de la Gendarmerie à Ambatolaona, sur la RN2. Lors d’une fouille, afin de constater et vérifier ce que le mastodonte a transporté, les gendarmes ont fait une trouvaille : 9 bidons d’une contenance de 20 litres chacun ont été découverts dans la cabine. Ils renfermaient de l’alcool prohibé, littéralement “toaka gasy”, soit 180 litres au total.

Plus tard, le conducteur devait expliquer aux enquêteurs de la Gendarmerie que la marchandise proviendrait de Mandraka, et prévue être acheminée jusque dans la Capitale. Alors que le coût du transport d’un bidon est de 4000 ariary. Il faut savoir que le chauffeur était accompagné du propriétaire, âgé de 35 ans, de cette cargaison d’alcool prohibé. Il explique pour sa part qu’il s’est embarqué dans ce camion à Mandraka, et qu’il aurait pris livraison de cet alcool à Anjiro Moramanga.

Après quoi, le chauffeur ainsi que le passeur ont été placés en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie d’Ambatolaona. Quant au “toaka gasy”, la Gendarmerie l’avait saisi, procédure préludant à sa destruction par incinération, sitôt l’enquête terminée. Le camion a été mis en fourrière pour une période réglementaire de 10 jours.

Mais il n’y a pas que les sanctions frappant les deux suspects. La Gendarmerie les a également sensibilisés sinon conseillés : “Afin d’alléger les poursuites au moment du procès, on a expliqué au chauffeur et à ce passeur qu’ils peuvent payer immédiatement une amende, soit 10 000 ariary dans un centre fiscal”, déclare une source auprès de la compagnie de gendarmerie de l’Imerina centrale. Cependant, le paiement, s’il y en a, n’exclut toutefois pas le déferrement de l’affaire au Parquet. D’après l’avis de notre source auprès de ladite compagnie, cette affaire prouve que les barrages de contrôle de la Gendarmerie sont loin d’être une passoire, et que les éléments de contrôle routier ne font pas de la corruption comme certains sont tentés de le croire.

Franck R.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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