Publié dans Société

Ecole de la Gendarmerie nationale - 1 500 élèves à recruter pour la 77e promotion

Publié le mercredi, 23 mars 2022



La Gendarmerie prévoit de recruter 1 500 élèves-gendarmes pour le compte de l’année 2021-2022. 950 places seront réservées aux hommes et 150 aux femmes. Les 320 places restant seront réservées aux candidats militaires ou ex-militaires, aux orphelins ou veuves des gendarmes, 10 aux spécialistes en informatique et de la télécommunication, 40 en automobile, 10 en sport, 20 en infrastructures dont des plombiers, du froid, maçons et fer.
Le concours est ouvert aux candidats civils et militaires ou ex- militaires, de nationalité malagasy, âgés de 20 à 30 ans pour le sexe masculin et 20 à 28 ans pour celui féminin. Pour ceux ayant un statut militaire, la limite d’âge est fixée à 34 ans. Afin de participer au concours, les candidats devront remplir quelques critères comme l’aptitude physique, certifiée par un médecin militaire en activité ou un médecin diplômé d’Etat, servant dans un centre de Santé publique. Ils ne devraient pas être privés de leurs droits civiques, doivent être de bonne moralité et au comportement irréprochable. Les candidats devront ainsi être titulaires d’un diplôme du baccalauréat ou l’équivalent.
Les épreuves d'admissibilité auront lieu dans les 23 centres se trouvant dans les chefs-lieux des régions où sont implantés les Etats- major, Groupement de la Gendarmerie nationale, les 2 et 3 juillet prochains. Les candidats admissibles passeront ensuite la deuxième étape du concours qui se tiendra à l’école de la Gendarmerie nationale d’Ambositra (EGNA). Ceux qui seront retenus feront partie de la 77e promotion de ladite EGNA.
 Les inscriptions aux concours d’entrée à l’école de la Gendarmerie nationale sont ouvertes jusqu’au 13 mai 2022. L’année dernière, la Gendarmerie nationale a recruté 1 200 élèves- gendarmes. Depuis sa création en avril 1976, l’Ecole de la Gendarmerie nationale d’Ambositra a formé 20 000 élèves-gendarmes dont 600 femmes. 400 sont devenus officiers généraux, officiers supérieurs.
 Anatra R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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