Publié dans Société

Planification familiale - Lancement d'une campagne de sensibilisation à Antananarivo

Publié le jeudi, 24 mars 2022

Que l’on soit une femme ou un homme, on a le droit de choisir le nombre d'enfants que l’on souhaite avoir et de déterminer l’espacement des naissances. La planification familiale, par l'utilisation des méthodes de contraception, demeure un moyen efficace.  Avec son adoption, non seulement la population jouit de plusieurs droits humains tels que le droit à la vie et à la liberté, la liberté d’opinion et d’expression et le droit au travail et à l’éducation, mais contribue également au développement de Madagascar en réduisant la pauvreté.

C’est dans cette vision que le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF), à travers la Direction générale de la protection sociale, décide d'attirer l'attention de la population tananarivienne sur la planification familiale. 

Hier, au gymnase couvert de Mahamasina, des milliers de femmes regroupées au sein des associations au niveau des bas-quartiers situés dans les 6 Arrondissements de la Commune urbaine d'Antananarivo, des femmes de rugbymen, et même des joueuses ont été sensibilisées sur les avantages de cette pratique. « Certes, nous réalisons entre autres une campagne de sensibilisation pour les femmes, mais de nombreuses activités qui leur seront bénéfiques vont être aussi accessibles dont des formations, sans oublier la remise de matériels. J'invite  surtout les femmes à intégrer l'association Viavy Miavotse pour en profiter largement », a lancé la ministre Princia Soafilira.

Pour Estelle, une jeune mère de famille venant d'Andavamamba Anjezika, cette rencontre a  été l'occasion d'apprendre davantage sur le sujet. Avec 3 enfants à sa charge, elle est maintenant prête à faire un implant. « Je n'ai jamais pensé à utiliser une méthode contraceptive. J'ai eu mon premier enfant à 17 ans. Je n'ai pas du tout prévu de mettre au monde ces trois petits êtres. Désormais, je connais donc l'existence de la planification familiale. Et à partir de maintenant, je peux avoir l'esprit tranquille. J’ai décidé même de ne plus avoir d’autres enfants afin de pouvoir me consacrer à leur éducation et leur avenir », s'est-elle réjouie. Quant à Rovamalala, une femme issue du même quartier, les injections régulières lui ont permis d'espacer la naissance de ses trois enfants âgés respectivement de 16 ans, 10 ans et 9 mois. «  La planification  familiale a arrangé ma vie. L'aîné peut m'aider dans les tâches quotidiennes en s'occupant de ses petits frères et sœurs ou encore dans le rangement de la maison », a-t-elle raconté.

K.R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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