C’est dans cette vision que le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF), à travers la Direction générale de la protection sociale, décide d'attirer l'attention de la population tananarivienne sur la planification familiale.
Hier, au gymnase couvert de Mahamasina, des milliers de femmes regroupées au sein des associations au niveau des bas-quartiers situés dans les 6 Arrondissements de la Commune urbaine d'Antananarivo, des femmes de rugbymen, et même des joueuses ont été sensibilisées sur les avantages de cette pratique. « Certes, nous réalisons entre autres une campagne de sensibilisation pour les femmes, mais de nombreuses activités qui leur seront bénéfiques vont être aussi accessibles dont des formations, sans oublier la remise de matériels. J'invite surtout les femmes à intégrer l'association Viavy Miavotse pour en profiter largement », a lancé la ministre Princia Soafilira.
Pour Estelle, une jeune mère de famille venant d'Andavamamba Anjezika, cette rencontre a été l'occasion d'apprendre davantage sur le sujet. Avec 3 enfants à sa charge, elle est maintenant prête à faire un implant. « Je n'ai jamais pensé à utiliser une méthode contraceptive. J'ai eu mon premier enfant à 17 ans. Je n'ai pas du tout prévu de mettre au monde ces trois petits êtres. Désormais, je connais donc l'existence de la planification familiale. Et à partir de maintenant, je peux avoir l'esprit tranquille. J’ai décidé même de ne plus avoir d’autres enfants afin de pouvoir me consacrer à leur éducation et leur avenir », s'est-elle réjouie. Quant à Rovamalala, une femme issue du même quartier, les injections régulières lui ont permis d'espacer la naissance de ses trois enfants âgés respectivement de 16 ans, 10 ans et 9 mois. « La planification familiale a arrangé ma vie. L'aîné peut m'aider dans les tâches quotidiennes en s'occupant de ses petits frères et sœurs ou encore dans le rangement de la maison », a-t-elle raconté.
K.R.