Publié dans Société

Ministère de l'Education nationale - Plus de 200 faux contrats d'enseignants découverts

Publié le jeudi, 24 mars 2022

Mis à nu. Des activités d'audit et de contrôle informatique ont eu lieu au sein du ministère de l'Education nationale (MEN), en janvier dernier. Des vérifications qui font suite au recrutement d'enseignants. Les résultats sont palpables, avec plus de 200 faux contrats découverts, selon le dernier Conseil des ministres en date du 23 mars.

« Les contrats en question figurent dans la dernière vague de recrutement de 1 075 enseignants de collège et de lycée, l'année dernière. Ils ne proviennent pas du ministère mais ont été falsifiés », informe notre source auprès dudit département ministériel. Le MEN a ainsi opté pour la rupture de ces faux contrats, y compris la suspension d'octroi d'immatriculation pour les enseignants concernés, dont le traitement des dossiers est en cours. La suspension des soldes pour les enseignants contractuels déjà immatriculés a également été décidée. En parallèle, des enquêtes internes sont actuellement menées afin d'identifier les personnes impliquées dans cette affaire. A cela d'ajoute le dépôt de plainte pour corruption, faux et usage de faux. Une plainte pour cybercriminalité a aussi été déposée auprès du Pôle anti-corruption du premier degré d'Antananarivo. Affaire à suivre !

P.R.

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff