Publié dans Société

Drame familial - Un père poignarde à mort son fils de 7 ans

Publié le jeudi, 31 mars 2022

Actuellement, un chef de famille de 31 ans est placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. Sitôt après son déferrement, le Parquet d’Antananarivo a fixé son sort, vers la fin de l’après-midi, hier.  En cause, le meurtre de son petit garçon de 7 ans, un véritable drame familial se traduisant par une infanticide laquelle on incrimine l’adulte. L’on ose à peine à croire que ce dernier a mis un terme à l’existence du petit innocent en le transperçant avec une lance, à la fois dans le dos et dans la région de son cou, et de surcroit, des coups assenés par derrière.

Les faits étaient survenus vers 7h, le matin du 29 mars dernier dans le foyer même des concernés à Antsahalovana, et où les fins limiers de la Brigade criminelle (BC3) de la Police ne pouvaient plus trouver que le corps sans vie du gosse à leur arrivée à l’endroit, et ce, après l’alerte donnée par les voisins de quartier de la petite famille concernée.

En réalité, c’est le commissariat du 7e Arrondissement qui a passé l’information à la BC3 à propos de ce drame innommable. Et lorsque les éléments de ladite brigade ont débarqué au domicile de la famille, ils y ont également trouvé le chef de famille mis en cause.

Du coup, les gardiens de la paix l’ont conduit au bureau de la BC3 à Anosy afin de le soumettre à une enquête. Et que le trentenaire, durant son audition, n’a pas caché son addiction au chanvre indien. Une addiction qui le pousse souvent à commettre un geste ou un acte irréfléchi, selon ses propres termes. Cela expliquerait le fait qu’il a été conduit à commettre l’irréparable en transperçant le corps de son enfant avec une lance.

Mais addiction aux stupéfiants ou pas, le chef de famille en cause aurait souffert d’une sorte de déséquilibre mental sinon d’une tension psychique probablement liée à un problème de voisinage. “Le concerné a eu maille à partir avec ses voisins. Ce qui l’a rendu très nerveux et fait perdre souvent son sang-froid avec cette fois-ci un résultat effroyable après qu’il s’en fût pris à son propre progéniture”, devait expliquer N. (38 ans), une voisine.

Dire que le garçon est orphelin depuis quelques temps à peine. Il a perdu sa maman et a dû vivre avec son père violent, depuis. Et qu’il n’y a qu’eux, c’est-à-dire le père et son petit garçon à vivre ensemble ainsi. C’est ce qui a aggravé le côté dramatique de ce problème familial, lequel n’est pas sans pareil, du moins au cours de ces deux dernières années.

Franck R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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