D’après le directeur général dudit département, le colonel Jaona Andrianaivo, la société tourne au ralenti depuis le mois de janvier dernier. « La SMA a des problèmes financiers à cause de la crise actuelle. Nous recevons à peine les redevances sur les ordures ménagères et les impôts fonciers sur les propriétés bâties dans la Capitale. Pourtant, plusieurs dépenses comme la location et entretien des véhicules pour le ramassage des ordures, les salaires de ces employés sont à la charge de la société », explique le DG. En conséquence, les salaires des ouvriers sont payés en deux tranches, depuis les trois derniers mois.
Joint par téléphone, hier, ce dernier a avancé qu’une négociation est déjà en cours pour résoudre les problèmes des éboueurs et trouver un compromis entre les deux parties. « Pour le moment, nous ne pouvons pas attendre que la somme soit au complet pour s’acquitter de leurs salaires, puisque beaucoup d’entre eux ont des prêts bancaires, et le retard de paiement peut engendrer une pénalisation », soutient-il. Pour ce mois de mars, ils ont déjà perçu la première tranche. Sa direction souhaite que cette situation soit résolue dans un meilleur délai pour ne pas prendre en otage la population, avec l’amoncellement des ordures, partout, et les odeurs nauséabondes.
A noter que la SMA rassemble à peu près 800 salariés. Depuis lundi dernier, l’opération de ramassage des ordures dans la Capitale a été totalement suspendue, tandis que depuis maintenant des semaines, elle ne s’est pas déroulée correctement.
Anatra R.