Publié dans Société

Commune urbaine d'Antananarivo - L'axe Ambohipo-Andohanimandroseza réhabilité

Publié le vendredi, 15 avril 2022

Une partie des travaux est déjà terminée à Ambohipo, mais la plus grande reste à venir. Depuis maintenant quelques jours, la Commune urbaine d'Antananarivo, en collaboration avec la Région d'Analamanga et le ministère des Travaux publics, misent sur la réfection d'un tronçon de route reliant Ambohipo et Andohanimandroseza. La route sera totalement transformée en béton.

Ainsi, les travaux y afférent ont engendré des embouteillages monstres dans cette partie. Il a fallu une heure et demie pour faire un trajet de 500 mètres. Les véhicules pouvaient encore y passer, mais une seule voie a été praticable. Dans ce cadre, la CUA a prévu une coupure de route pour une durée d'environ treize jours, c'est-à-dire jusqu'au mercredi 27 avril, indique son communiqué.

« Afin que les travaux avancent bien, cette coupure est programmée. D'ailleurs, l'état de la route est totalement lamentable. Par conséquent, il vaut mieux fermer la circulation plutôt que d'être coincé dans un embouteillage pendant plusieurs heures, et cela pour un trajet de quelques mètres seulement », soutient un responsable au sein de la Direction de la mobilité urbaine au niveau de la CUA. La coupure est prévue sur la rue Tsimanindry qui mène vers les « trois chemins ».

Afin de fluidifier la circulation, une organisation été mise place. Pour les automobilistes venant d'Ambanidia et Ambatoroka et voulant rejoindre Ambohipo, ils devront emprunter la rue Kotavy (Andohanimandroseza) et ensuite la rue Rainimahay (sortie vers Ambohipo). Ceux venant d'Ambolokandrina et Ambohipo et voulant rejoindre Ambanidia, quant à eux, devront prendre la rue Rainimahay et emprunter ensuite la rue Kotavy.

Recueillis par Anatra R.

 

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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