Pour ce faire, 3 cursus reconnus par le ministère de la Fonction publique y sont proposés, à savoir le diplôme d'études supérieures (DES), le diplôme d'études supérieures approfondies (DESA) et le diplôme d'études professionnelles approfondies (DEPA). Ces diplômés deviennent des cadres avec les différents échelons, respectivement dans la catégorie 5 pour le DES, 6 pour le DESA et 8 pour le DEPA », informe Lucie Ramanara, directeur académique adjoint au sein dudit Institut. En général, les sortants de la FCD sont diplômés en management, quoi que les projets qu'ils présentent en fin d'année académique déterminent leurs spécialisations. Certains sont spécialistes en projets et ressources humaines, d'autres en comptabilité et finances.
Totalement en ligne
Reprendre les études tout en assurant à la fois la vie de famille et le domaine professionnel n'est pas évident. Cela nécessite une réorganisation considérable, selon les témoignages. « Nous avons constaté que les professionnels ont des contraintes au niveau du temps, notamment avec les cours présentiels. C'est pour cela qu'on a opté pour une FCD totalement en ligne depuis cette 25ème promotion, notamment en soirée et le samedi. Toutefois, quelques regroupements se font régulièrement pour que les apprenants se connaissent mieux et pour bénéficier d'un meilleur accompagnement des enseignants », avance notre source. Les 400 heures de formation s'étalent sur 10 à 12 mois, selon les informations recueillies.
Les alumni de la FCD se sont réunis autour d'un dîner le 15 avril dernier à Ankorondrano. Une occasion de faire des échanges sur les thèmes « L'impact de la guerre entre la Russie et l'Ukraine à Madagascar », et « Comment faire face au changement ». D'ailleurs, deux personnalités, dont l'expert en aménagement du territoire, Armina Randrianasolo et le directeur exécutif de l'ISCAM Business School, Camille Ratsimbazafy, de partager leur réflexion sur ces sujets d'actualité. D'ailleurs, une telle rencontre des alumni s'avère indispensable, entre autres pour le réseautage.
Patricia R.