Publié dans Société

Saison cyclonique exceptionnelle 2022 - Du jamais vu, Madagascar traversé par 6 tempêtes !

Publié le mercredi, 04 mai 2022

Climatologiquement, la saison cyclonique 2021-2022 a pris fin le 30 avril dernier. Le bilan rapporté indique que l'océan Indien a connu cette année une saison exceptionnelle  avec des événements totalement inédits. Elle a été singulière à bien des égards notamment avec zéro activité perturbée jusqu’au 20 janvier. Depuis 1967, elle n'a démarré aussi tard. Or, en deuxième partie, le bassin a été  beaucoup plus mouvementé que d'habitude. Avec un ‘‘cœur de saison hyper actif’’, en tout, 12 tempêtes se sont formées dont 5 ont atteint le stade de cyclone.  Météo France a même souligné cette particularité de cette saison en précisant que 9 tempêtes et cyclones sont enregistrés en l’espace d’un mois et demi seulement.

Mais malheureusement pour Madagascar, la moitié de ces systèmes, soit 6 a traversé la Grande île. Il s'agit de Batsirai, Emnati, Ana, Dumako, Gombe et Jasmine. A chaque passage cyclonique, des centaines de victimes dont celles déclarées mortes, sinistrées et sans-abri. Une situation désolante pour la partie Est qui a été la plus impactée avec 5 cyclones ayant touché terre. Selon les climatologues, Madagascar dans sa globalité, et sa côte orientale, en particulier, n’avaient eu à subir les assauts d’autant de phénomènes cycloniques lors d’une même saison. Alors que l’on est en fin de saison, la tempête Jasmine a continué de faire des malheureux. Pire encore, c'est dans la partie la plus sèche du pays qu'elle a fait des dégâts.  "Le sixième système qui a permis d’établir ce record, Jasmine, est en soi un système hors norme : c’est la première tempête tropicale connue à se former sur la partie centrale du Canal de Mozambique à une date aussi tardive dans la saison : en fin avril. Jasmine a, en outre, atterri à proximité de Tuléar et constitue probablement l’impact d’un système dépressionnaire le plus virulent en termes de vents du moins qu’ait subi la « cité du soleil », depuis le début de l’ère satellitaire", a rapporté la presse étrangère.

En outre, Madagascar n'a pas été le seul pays impacté du moins pour la saison 2021-2022. Mozambique n'a pas été épargné, quatre systèmes dépressionnaires l'ont également touché dont deux significativement. Il s'agit aussi d'un nombre inhabituellement élevé, mais pas exceptionnel. Le fait exceptionnel concerne Gombe qui a été le quatrième cyclone à frapper le Mozambique en quatre ans. Par ailleurs, ce sont les Mascareignes qui ont connu des jours meilleurs. Certes, soumises également à la succession rapprochée inédite des deux cyclones Batsirai et Emnati, elles se sont mieux sorties, par chance sans impact direct.

Recueillis par KR.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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