Publié dans Société

Don de compléments nutritionnels - Des produits détournés et vendus en ligne !

Publié le lundi, 09 mai 2022

Plumpy'Nut, Plumpy'Sup. Outre la vente de médicaments, celle de compléments nutritionnels pour les enfants souffrant de la malnutrition aigüe modérée et sévère, comme le Plumpy'Nut et le Plumpy'Sup se répand sur les réseaux sociaux. Ils sont vendus par pièce ou même en carton dont 500 et 1 500 ariary la pièce. Or, la vente de ces aliments thérapeutiques est interdite dans le pays.

Effectivement, ces compléments nutritionnels sont distribués gratuitement au niveau des Centres de santé de base (CSB), des organismes et d'autres établissements agréés qui prennent en charge les enfants malnutris. Bon nombre d'observateurs se demandent alors d'où sortent ces produits qui devraient être distribués à titre gratuit, mais malheureusement sont même vendus en grande quantité sur les réseaux sociaux.

Actuellement, beaucoup d'enfants souffrent de malnutrition aigüe. Pourtant, leurs parents ne savent pas où se rendre pour le traitement. « Mon enfant souffre d'une malnutrition aigüe. Je connais le traitement, mais je ne sais pas comment se procurer de ces suppléments nutritionnels. J'ai alors demandé une aide sur les réseaux sociaux et plusieurs personnes m'ont proposé des prix », se plaint une mère de famille.

Ces derniers temps, la vente des dons à destination de la population est devenue une habitude pour beaucoup de gens malintentionnés. Ceux-ci profitent d'une situation comme durant la période de la forte contamination du coronavirus où les médicaments ont été distribués gratuitement au niveau des CSB, puis vendus en ligne sur Facebook. Comme mode opératoire, ils font des consultations au niveau des CSB en se portant comme des malades. Ensuite, ils vendent les médicaments que le médecin leur ont administrés. Le PlumpyNut et Plumpy'Sup sont des produits dédiés à la réhabilitation nutritionnelle des enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère dès l'âge de 6 mois.

A.R.

 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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