Afin de lutter contre la violence et le harcèlement dans les transports en commun, encourager la dénonciation. La Commune urbaine d’Antananarivo, en collaboration avec l’association « Women Break the silent » ainsi que des coopératives du transport en commun, a organisé un atelier, à l’Hôtel de ville, hier. La violence et le harcèlement sont condamnés par la loi. Et durant cet atelier, les transporteurs ont été sensibilisés sur les sanctions qui leur seront infligées en cas de dénonciation, les faits et gestes qu’ils ne devront pas faire dans les taxis-be. Or, certains d’entre eux ne savent pas que leurs comportements dépassent les limites. De l’autre côté, les victimes devraient oser faire une dénonciation pour que l’auteur ne reste pas impuni et continue de le faire avec d’autres personnes. « Nous sommes confiants que cet atelier contribuera à la lutte contre les violences dans les transports en commun, et la protection des plus vulnérables dont les femmes, les enfants et les personnes handicapées », soutient le représentant de l’association « Women Break the silent ».
Cette campagne a débuté lors de la journée internationale de la femme, le 8 mars dernier, et va durer 9 mois. Le principal objectif est de sensibiliser les transporteurs sur le respect des droits des plus vulnérables et d’encourager la dénonciation.
« Women Break the silent » est un mouvement de lutte contre la culture du viol à Madagascar pour mobiliser à travers des outils artistiques. Elle promeut le soutien à la parole des survivantes de violences sexuelles.
Anatra R.