Publié dans Société

Hausse des frais d'inscription - Des écoles optent pour la facilité de paiement

Publié le jeudi, 02 juin 2022

La rentrée pour la prochaine année scolaire est fixée au 5 septembre, selon le Conseil des ministres du mercredi dernier. Actuellement, les établissements scolaires se préparent pour les examens finaux. Pour la plupart d'entre eux, les vacances sont programmées avant le premier examen officiel, notamment le CEPE qui se tiendra le 21 juin prochain.

Pour les écoles privées, une hausse des frais d'inscription a été constatée, allant de 5 à 25 %. Selon les explications des responsables au sein de ces établissements, cette mesure est la suite logique de la décision de l'Etat d'augmenter les salaires des employés. « Nous sommes obligés de prendre cette mesure puisque nous sommes une entreprise. Nous ne devrions pas faire une exception pour nos personnels », soutient une directrice d'une école privée de la Capitale.

A part cette hausse des frais d'inscription et de scolarité, une autre pression attend les parents d'élèves pour la réinscription. Ainsi, ils ne disposeront que de quelques semaines pour payer ces droits d'inscription. « La Direction nous a communiqué que la réinscription devrait être réalisée avant le mois de juillet prochain pour les élèves du primaire », avance Nomena, parents d'élèves en école primaire. A vrai dire, l'école devrait compter le nombre de places encore disponibles avant accueillir de nouveaux élèves. « L'année dernière, des parents ont réservé des places, mais à la fin, ils ont décidé autrement, tandis que d'autres nous ont sollicités pour inscrire leurs enfants dans notre école, mais en vain. Et c'est une situation malheureuse », soutient le directeur d'un Lycée à Ankazomanga. Par contre, il accepte une facilité de paiement. Par ailleurs, les parents devront aussi s'attendre à la hausse de prix des fournitures scolaires.

Pour offrir un meilleur avenir à leurs progénitures, la hausse des frais de scolarité et des fournitures scolaires n'est pas un obstacle pour les parents. Outre le prêt bancaire, bon nombre d'entre eux ont déjà mis de côté une partie de leur salaire pour pouvoir envoyer leurs enfants à l'école, tandis que d'autres ont diminué les autres dépenses, notamment en décidant de ne partir en vacances, ni d'acheter des jouets pour la fête de l'indépendance.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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