Publié dans Société

Toamasina - Un boxeur meurt en plein combat

Publié le mardi, 07 juin 2022

Il s’appelait Christian Maroalahy et avait 19 ans ! Il, c’est ce boxeur qui a perdu la vie de manière tragique au dojo CRJS à Toamasina. Le lundi de pentecôte dernier, il a participé à la finale lors d’un tournoi organisé par la ligue régionale de la Région d’Atsinanana lorsque le destin en a décidé autrement. Christian mourait brutalement et accidentellement sur le ring, et à peine à 43 secondes du premier round. Alors que, sous le formidable uppercut, Christian a fait une chute impressionnante, en face, son adversaire, qui lui a disputé la palme des moins de 45kg, jubilait à la manière d’un vainqueur.

Pendant une poignée de minutes qui semblaient une éternité, une effervescence inaccoutumée a régné au dojo où l’arbitre et les organisateurs ont commencé à paniquer en constatant que la victime, complètement K.O. et gisant au sol, ne bougeait plus. Ce même arbitre qui a égrené les secondes d’inertie de la victime, a finalement compris que son geste ne servira plus à grand-chose car Christian était déjà dans le coma à l’issue du terrible uppercut.

 A un constat, Christian aurait reçu le coup à un point vital, précisément au niveau de son cou où se trouve justement sa pomme d’Adam. Le malheureux s’écroulait sur place pour ne plus jamais se relever. Des experts ont conclu que, d’après la manière où il était lourdement tombé après qu’il eut reçu l’effroyable coup, le pauvre Christian l’aurait très mal encaissé. Et cette région de son corps ainsi que son cerveau ont souffert de ces terribles chocs. Transporté d’urgence à l’ « hopitaly be » de Toamasina, le boxeur n’a pas tenu le coup et a rendu l’âme malgré les ultimes efforts des médecins pour le maintenir en vie.

Mais c’est là que le bât blesse ! Plusieurs spectateurs ont noté que plusieurs minutes après que Christian s’effondrait brusquement ainsi, il n’y eut jamais l’intervention d’une quelconque équipe médicale, pour lui donner au moins les premiers soins. Deuxième constat amer, des connaisseurs s’étonnaient du fait que les boxeurs n’étaient pas équipés, du moins par un casque de protection alors qu’il s’agissait d’un combat d’amateur. Enfin, le ring lui-même serait en piteux état. De toute façon, tout cela a valu une tonne de critiques envers la ligue régionale de l’Atsinanana de toutes les parts.

Franck R. / T.H.

 

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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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