Publié dans Société

Violence sexuelle - L’adolescente défigurée et son appareil génital abîmé

Publié le jeudi, 07 juillet 2022



Mâchoire pendante, lèvres éclatées avec plusieurs points de suture, un œil poché, sans parler des séquelles physiques dues aux agressions purement sexuelles, etc. La photo aux traits défigurés et rendus méconnaissables d’une jeune fille répondant au nom N.M.A. (15 ans), a fait le tour de la toile, hier. Cette habitante d’Ambodivonindroa, Commune d’Ambatomena, dans le District de Manjakandriana, avait été violée mais a également enduré les pires sévices de la part de son agresseur, qui a été identifié et finalement arrêté.

Grâce à l’investigation de la Gendarmerie, en particulier celle du poste avancé d’Ambohitseheno, le concerné qui s’appelle Jacky R. (29 ans), a eu donc son compte. Car aussitôt après son arrestation, ce résident de Talatavolonondry, Antananarivo Avaradrano, fut conduit immédiatement au bureau de la Gendarmerie où il fut soumis à un interrogatoire. Mercredi dernier, il était déféré au Parquet, lequel l’avait finalement placé sous mandat de dépôt à la Maison centrale d’Antanimora.

Les faits étaient survenus lundi dernier où les gendarmes postés à Ambohitseheno ont été informés par le maire d’Ambatomena sur le viol de cette adolescente par Jacky R. Ce dernier avait repéré la victime, qui était envoyée par ses parents, chercher du bois de chauffe dans une zone boisée, généralement d’eucalyptus où l’homme avait d’ailleurs abusé d’elle. Mais ce n’était pas tout. L’agresseur s’était comporté comme la pire des brutes envers la jeune fille. Car loin de se laisser faire, la victime avait alors donné l’alerte par ses hurlements. « L’alerte envoyée par la victime a rendu furieux l’agresseur. Ce dernier a alors vu tellement rouge qu’il ne pouvait s’empêcher de rouer la jeune fille de terribles coups, notamment au visage. L’homme n’arrêtait pas de cogner la victime jusqu’à ce que celle-ci était complètement épuisée et paralysée », commente une source auprès de la Gendarmerie.

Actuellement, l’adolescente, qui a dû être hospitalisée, est sous contrôle médical dans une unité de soins à la maternité de Befelatanana. Ceux qui désirent lui rendre visite, cette dernière étant sous la responsabilité de sa sœur aînée, sont d’abord priés de passer auprès de l’association Vonjy. Ses proches demandent également l’appui de hauts responsables afin que leur plainte ne risque pas d’être réduite à néant. 

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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