Publié dans Société

Démonétisation des frais de bus - Un essai technique pour la ligne Ivato-Centre-ville

Publié le dimanche, 10 juillet 2022

Vers la digitalisation des transports en commun dans la Commune urbaine d’Antananarivo et à Ivato. A quelques semaines de la présentation officielle du projet de démonétisation des frais de bus, l’entreprise privée Caisse Passe Partout (CPP), initiatrice de ce projet, en collaboration avec les coopératives de la ligne D ainsi que la Commune d’Ivato, ont procédé à un essai technique. Après la ligne 194, c’est au tour de quelques taxis-be reliant Ivato et le centre-ville d’en bénéficier. Des boîtiers sont installés dans les bus, tandis que les transporteurs ont bénéficié d’une formation.

Selon le responsable, le projet ainsi que son installation sont encore en cours. L’avancement du projet sera connu à la fin des essais techniques au niveau des coopératives. Les passagers utilisent la carte « E-pass » pour payer les frais de transport au niveau des bornes CPP où se trouvent les machines «  Terminal de paiement électronique » (TPE).  La carte sera rechargeable via « mobile money ». 

Pour les usagers, la démonétisation des tickets présente des avantages. Essentiellement, il n’y aura plus de transaction monétaire dans les transports en commun. Une situation qui est souvent la source de conflit entre les receveurs et les passagers. Par ailleurs, ce nouveau système de paiement pourrait également diminuer la propagation du coronavirus. 

Samedi dernier, l’entreprise CPP a rencontré les présidents de coopératives au niveau de l’Union des coopératives de transports urbain (UCTU). Celle-ci a présenté son projet dans le but d’élargir son champ d’activité au niveau de la Commune d’Antananarivo. Dès cette première rencontre, de nombreuses coopératives sont déjà convaincues, tandis que d’autres sont encore dans l’expectative. Elles ne connaissent pas encore les avantages de ce nouveau système et craignent qu’il aille créer de nouveaux problèmes au niveau du secteur des transports.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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