Ces dernières assurent la protection du littoral contre les risques d'érosion. Une digue de protection joue également le rôle de casseur de fortes vagues, entraînant le débordement de la mer jusque dans les zones côtières. De plus, elle atténue les effets des houles intenses, selon les informations recueillies auprès des techniciens.
Les digues de protection implantées à Manakara Be et Ampilao sont actuellement opérationnelles. Ceci après 10 mois de travaux de construction, lesquels ont débuté en octobre 2021 en présence du Président de la République. La ministre de l'Environnement et du Développement durable ainsi que les autorités locales, dont le gouverneur de la Région de Fitovinany, le député, le préfet et le maire de Manakara, ont effectué une visite pour constater de visu la fin du chantier, le week-end dernier. Pour Manakara Be, la digue de protection contribue à l'embellissement de la plage. Cette dernière est même considérée comme un site touristique, à en croire le gouverneur Lucien Laurel Razafitsotra. Ce responsable n'a pas manqué de sensibiliser les habitants sur l'entretien des infrastructures.
Si la digue de protection construite à Manakara Be a été faite en béton, celle d'Ampilao est à base de sable puisé du canal de Pangalane ainsi que de « Lalanda », une plante rampante qui retient l'humidité du sol. Il s'agit ainsi d'une protection écologique servant d'issue face aux impacts du changement climatique, d'après la ministre Marie-Orléa Vina. La mise en place de ces digues de protection, non seulement à Manakara mais aussi à Toamasina, entre d'ailleurs dans le cadre du Projet d'adaptation de la gestion des zones côtières au changement climatique (PAZC). Madagascar fait partie des quelques pays d'Afrique qui bénéficient de ce projet, axé sur la protection des zones côtières.
Recueillis par Patricia Ramavonirina