Publié dans Société

Frais de transport urbain - Hausse effective de 100 ariary à partir de ce jour

Publié le lundi, 11 juillet 2022

Un consensus. Une rencontre entre le Président de la République, Andry Rajoelina et l’Union des coopératives du transport urbain (UCTU) s’est tenue hier dans la soirée au palais d’Etat d’Ambohitsorohitra. A l’issue de cette réunion, il a été annoncé officiellement que le nouveau tarif des taxis-be sera de 600 ariary, soit une hausse de 100 ariary. Ce prix sera opérationnel dès ce jour même. « Nous devons toujours se soucier des consommateurs », dixit le Président de la République. Ce prix est en rapport avec l’actuel prix du gasoil, qui est de 4.900 ariary le litre. « Si le prix à la pompe subit encore une autre hausse, le tarif des taxis-be changera avec », poursuit-il avant de rassurer que l’Etat fera tout pour trouver d’autres alternatives.

En contrepartie, le Chef de l’Etat a insisté sur la qualité des services offerts aux consommateurs. L’Etat a proposé un investissement partiel pour les coopératives qui voudraient renouveler leurs équipements ou même leurs véhicules. Dans son intervention à la télévision nationale, le ministre des Transports et de la Météorologie, Rolland Ranjatoelina, a avancé que cette subvention concerne la détaxation des équipements et matériels ou encore le paiement de la moitié du prix des autobus pour ceux voudraient y participer.

Hausse de 20 % pour les lignes suburbaines 

Pour les transporteurs de la zone suburbaine, une hausse de 20 % est programmée à compter de ce jour, selon le président de l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS). « Nous ne pourrions pas mettre un tarif unique comme le transport urbain, mais la hausse devrait être fixée à 20 % », avance-t-il. 

A noter qu’avant cette rencontre avec le Président de la République, une réunion entre le ministère du Transport et de la Météorologie et les transporteurs, s’est tenue toute la journée d’hier à Anosy. Ces derniers ont insisté sur le fait qu’une décision devrait être prise ce jour, même (ndlr : hier). Pour en revenir à la question de carburant, le Chef de l’Etat a insisté sur la recherche d’un nouveau fournisseur afin d’éviter une nouvelle augmentation des prix à la pompe, du moins jusqu’à la fin d’année. 

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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