« Les influenceurs et bloggeurs touchent un maximum de personnes avec ce qu’ils publient sur les réseaux sociaux », avance Hery Rason, directeur exécutif de l’ONG Ivorary. Ainsi, ils peuvent contribuer à l’accès à l’information pour le public, depuis leurs communautés. « Les informations véhiculées sur les réseaux sociaux ne sont pas forcément vraies. Les influenceurs peuvent confirmer ou démentir les faits s’ils disposent des informations adéquates », ajoute notre source.
L’objectif de l’atelier de formation étant d’avoir des influenceurs positifs mobilisés sur le droit à l’information. En fait, les citoyens ne sont pas forcément contraints de demander aux gouvernants les informations dont ils ont besoin. Ces informations à caractère public devraient être accessibles gratuitement et en toute transparence.
« Etre influenceur à Madagascar nécessite de la prudence sur ce qu’on dit ou publie sur les réseaux sociaux. Ceci d’autant plus que l’accès à l’information reste limité dans le pays. L’Etat a une très grande responsabilité pour en faciliter l’accès », nous confie Fenohasina, parmi ceux qui ont participé à l’atelier d’hier. « Certaines informations sont faussées. Il faudrait connaître ce que les citoyens veulent entendre ou savoir, avant de répondre à leurs attentes à travers nos publications », ajoute le jeune créateur digital, ayant plus de 82.000 abonnés sur Facebook. Notons que la protection des défenseurs des droits humains et des lanceurs d’alerte a également été au centre des discussions.
Patricia R.