Publié dans Société

Attaque sanglante à Ankeniheny - Un chef de famille assassiné froidement

Publié le vendredi, 15 juillet 2022



La localité d’Ankeniheny sise dans la Commune de Tanjombato, a été le théâtre d’une scène de violence inouïe, liée à une attaque de bandits, tôt hier matin. Elle s’était notamment traduite par des coups de feu qui ont à la fois terrorisé et déchiré la tranquillité du voisinage. Le propriétaire d’une maison, sise dans un angle de rue légèrement en retrait de l’ensemble d’un réseau d’habitations du secteur, a payé de sa vie de cette brutalité des assaillants. Il s’agit d’un père de famille, âgé de 58 ans. Pour l’heure, on ignore tout sur la victime. Outre les puissantes armes qu’ils ont portées sur eux, les bandits ont également profité de leur supériorité numérique pour perpétrer le crime. « Ils étaient 12 et la plupart d’entre eux auraient été sous l’effet de substances narcotiques », explique une source. Mais devant le forcing de ces hors-la-loi pour faire intrusion chez lui, le quinquagénaire maître de céans aurait alors tenté de défendre ses biens, tout en cherchant à s’opposer aux intrus lorsque ses derniers n’ont donc pas hésité à ouvrir le feu sur lui, et presque à bout portant, du moins selon les premiers éléments de l’information.

Mais ce n’est pas tout. Les assaillants ne s’étaient pas uniquement contentés de tuer. Dans le comble de la terreur, ils ont également abusé de la femme de ménage de 19 ans, qui était alors livrée totalement à la merci de ces brutes. Cependant, on ignore si toute la bande était passée ou seulement une partie. A part ces agressions physiques des locataires, les assaillants ont eu également à loisir de faire main basse sur les objets de valeur, des appareils électriques et high-tech divers dont des « subwoofer » et autres écrans plats, tout y était passé, enfin et surtout de l’argent liquide. Pour le moment, le montant de la somme emportée n’a pas été encore déterminé, selon encore l’information. Bien entendu, les bruits de l’agression, n’auraient pas échappé à certains voisins des victimes. D’autant plus qu’il y avait ces détonations. Malheureusement pour ces dernières, les riverains étaient eux aussi tellement terrorisés qu’ils n’ont pas osé intervenir. « De toute façon, les malfaiteurs auraient fait clairement entendre à ces riverains qu’ils n’hésiteront pas à les tuer également, si jamais ils s’étaient hasardé à intervenir pour aider ou secourir les victimes », concède une autre source.

Des témoins auraient affirmé avoir vu qu’un véhicule aurait ensuite récupérer les bandits. Evidemment, les habitants du secteur n’ont pu donner l’alerte qu’une fois les assaillants partis, non sans que ces derniers n’aient renouvelé leurs menaces autant de fois qu’ils l’ont pu faire. Ce n’était que plusieurs minutes après que la Police débarque finalement sur les lieux, mais sans qu’elle n’ait pour autant attrapé aucun suspect. Des éléments policiers, dépêchés à l’endroit pour faire un constat d’usage, y ont relevé les douilles d’une arme de calibre 12. L’enquête suit son cours.

Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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