Publié dans Société

Examen du baccalauréat - La politique parmi les sujets de philosophie

Publié le lundi, 18 juillet 2022

« Y a-t-il une place pour la conscience dans la politique ? ». Tel a été le sujet 1 proposé aux candidats inscrits dans la série littéraire (L), options A1 et A2, à l’examen du baccalauréat pour cette année. Un sujet de dissertation choisi par bon nombre de candidats, qui ont eu beaucoup à dire. « La conscience n’a pas sa place dans la politique, si l’on tient compte de la situation actuelle. Les politiciens ne pensent qu’à leurs places et leurs intérêts. Ils accordent peu d’importance aux maux quotidiens des citoyens qui les ont élus, dont la hausse des produits de première nécessité et récemment celle du tarif des taxis-be.

Cela veut dire que la plupart des politiciens ne sont pas consciencieux », s’exprime F.R., candidat de la série L, série A2. « La conscience a sa place dans la politique. Un bon politicien devrait être conscient de l’importance de sa contribution dans le développement du pays. Ses actions tiennent compte des besoins et de l’intérêt des citoyens. Par exemple, il multiplie les plaidoyers et recherches de financements pour mettre en œuvre les projets de construction d’infrastructures de développement », argue Mirindra R., candidate de la série L, option A1, à Antananarivo. 

Contrairement à eux, certains candidats ont évité le sujet 1 qu’ils trouvent difficile à traiter. Ils ont ainsi choisi le sujet 2 de dissertation « d’après ALAIN, « penser, c’est dire non. » Qu’en pensez-vous ? » Pour les candidats de la série scientifique, les sujets de la philosophie ont été axés sur la redevabilité de l’Etat envers les citoyens ainsi que sur le changement apporté par la démocratie au sein de la société.

Aucun incident majeur

Le premier jour de l’examen du baccalauréat de cette année s’est déroulé sans incident majeur. Le taux d’absentéisme semble faible, si l’on prend comme exemple celui du centre Lycée Rabearivelo. 29 candidats sur les 1.069 inscrits ont manqué l’épreuve de philosophie, dans la matinée d’hier. Les candidats se sont munis de leurs convocations lors de l’appel à 6h 30. L’épreuve a débuté à 7h 30 pour une durée de 4 heures. Quant à l’absence de certains surveillants, les responsables des centres ont aussitôt pris la décision de les remplacer. Chaque salle d’examen enregistre deux surveillants.

D’ailleurs, les centres d’examen sont sous haute surveillance, en collaboration avec les Forces de l’ordre.

Pour sa part, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a dépêché plusieurs équipes pour les descentes dans les centres d’examen. Le lycée SFX et ESCA Antanimena, les lycées St Joseph Ivato, le LMA, le LAA, le LJF ou encore la Sainte Famille Mahamasina et le CEG de Tsimbazaza en font partie.

En général, la session s’y est bien déroulée, avec le respect des consignes. Faut-il rappeler que 192.435 candidats passent leur premier examen universitaire depuis hier. Ils sont répartis dans 413 centres d’examen situés dans toute l’île, dont 168 à Antananarivo qui enregistre 75.126 candidats. Après cette semaine pour l’enseignement général, les 11.631 candidats s’attaqueront à la deuxième partie de leur baccalauréat technique, professionnel et technologique.

P.R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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