Publié dans Société

Interventions onusiennes - Environ 80 millions de dollars injectés en 2021

Publié le mercredi, 20 juillet 2022

Reconstruire en mieux. Tel est le mot d’ordre du Système des Nations Unies (SNU) à Madagascar, notamment suite à la pandémie de Covid-19, laquelle a laissé des conséquences néfastes sur la vie de la population, surtout dans le domaine socio-économique. Il fallait récupérer et redoubler d’efforts pour les actions en faveur des ODD au cours de cette décennie d’action et ne laisser personne pour compte. Les projets menés en 2021 ont eu des impacts positifs, si l’on tient compte des résultats concrets obtenus, à en croire Issa Sanogo, coordonnateur résident du SNU Madagascar. C’était hier à Ankorondrano, lors du lancement et la présentation à la presse du rapport de réalisations onusiennes pour l’année 2021.

« Le SNU n’est pas un bailleur de fonds. Il bénéficie des financements alloués par des pays, institutions et organismes internationaux pour la mise en œuvre des projets par ses agences, en soutien à la population. Environ 80 millions de dollars de ressources financières ont pu être obtenus l’année dernière. 64% de l’ensemble de ce financement, soit 51,5 millions de dollars, ont été injectés dans les projets d’accès pérenne aux services sociaux de base de qualité, effet 3 du cadre de coopération UNDAF », rapporte Haja Nirina Andrianjaka, chargé de la gestion des données, suivi et communication de rapports sur les résultats au sein du Bureau du coordonnateur résident du SNU. Toutefois, ce financement n’inclut pas les ressources additionnelles pour faire face aux diverses crises. « 200 millions de dollars ont été alloués à la suite des 2 appels éclairs pour le Sud », informe le coordonnateur résident. 

Urgences et activités de résilience

« Madagascar reste encore dans l’urgence ». Le numéro un du SNU le reconnait. La sécheresse et l’insécurité alimentaire persistent dans le grand Sud, raison pour laquelle bon nombre d’interventions onusiennes sur les lieux. A cela s’ajoutent les impacts du changement climatique qui se font sentir de jour en jour. Récemment, le passage des cyclones tropicaux a laissé des dégâts conséquents, notamment dans le Sud- Est de l’île. Les réponses d’urgence face à ces cas s’enchaînent. En parallèle, les agences du SNU mettent en œuvre de multiples activités de résilience, afin d’apporter le bien-être à la population. « Les cliniques mobiles dans le Sud contribuent à la santé de proximité. En fait, 40% de la population parcourent plus de 5 km pour accéder aux centres de santé, d’où l’importance de cette activité de résilience », illustre le Dr Laurent Musango, représentant de l’OMS dans la Grande île. La promotion de la vaccination et du planning familial constitue également des investissements, et non des réponses d’urgence, d’après un responsable au sein de l’UNFPA. Aussi, la construction d’infrastructures d’approvisionnement en eau, y compris les forages, ou encore celles sanitaires font partie des activités de résilience entreprises par les agences onusiennes.  

Les interventions onusiennes à Madagascar en 2021 n’étaient pas vaines puisque les actions ont apporté leurs fruits auprès des bénéficiaires, notamment la population vulnérable. Néanmoins, il reste beaucoup à faire et la route reste encore longue jusqu’en 2030. Des efforts restent à déployer pour atteindre les ODD…

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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