Publié dans Société

Infanticide à Vohipeno - La mère étrangle son nouveau-né

Publié le jeudi, 04 août 2022


Inimaginable. C’est en somme les réactions des personnes à l’affût de l’actualité, ayant appris l’histoire d’une mère qui a assassiné son propre bébé à Vohipeno après l’accouchement. Des informations nous ont été parvenues annonçant l’existence d’un enfant qui vient de naître, puis abandonné et tué. Le 2 juillet dernier, les Forces de l’ordre et de sécurité à Vohipeno ont été appelées pour une affaire portant sur la découverte d’un nouveau-né dans un quartier situé à 7 kilomètres de Vohipeno. Ce même jour, aux alentours de 8h, les habitants du Fokontany de Tsimalazo, dans la Commune urbaine et District de Vohipeno, ont été surpris par la présence d’un bébé dans un caféier. Ne savant pas quoi faire, ils ont alerté la Police locale. « Nous avons été informés par le commissaire de la Police nationale de Vohipeno d'une découverte d'un nouveau-né, abandonné et étranglé par la mère porteuse », a expliqué une source. Et d’ajouter que les éléments dépêchés sur place ont retrouvé à leur arrivée un petit-être humain taché de sang, avec le nez qui coule. Les explications apportées ont également précisé que ce nouveau-né a été blessé par sa mère porteuse qui, malheureusement, n’est pas encore identifiée.
Sitôt, l’enfant a été transféré d’urgence auprès d’un établissement sanitaire de proximité. Il a reçu son premier soin auprès du Centre de santé de base niveau I (CSBI) sis à Vatolapagna, Fokontany de Tsimalazo. Vu son état de santé très critique, il a fini par être évacué dans la précipitation par un membre du Réseau de la protection de l'enfance (RPE) et quelques riverains de bonne volonté auprès du service « urgences » du Centre hospitalier Henintsoa, situé à Vohipeno. Malheureusement, la victime y a rendu l’âme au cours de son traitement. Et il a été déjà enterré dans un cimetière commun du Fokontany de Maromby, toujours à Vohipeno. Cette affaire a été saisie par la Police nationale de Vohipeno. Aucune enquête n’a pas encore eu lieu étant donné que la mère, déjà identifiée, est en mauvais état de santé.
Notons que l’abandon d’un enfant par ses parents biologiques est devenu un phénomène très répandu ces derniers temps. Régulièrement, des informations sur la découverte dans les broussailles d’un nouveau-né encore vivant sont partagées sur les réseaux sociaux. Pire encore, d’autres sont retrouvés sans vie, juste après quelques jours de leur naissance. Malheureusement, rares sont les personnes condamnées pour de tel acte.
La Rédaction




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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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