Publié dans Société

Eglise Jesosy Mamonjy - Le sursis à exécution du récépissé refusé

Publié le mercredi, 10 août 2022

Les résultats de l’élection des membres du bureau du Conseil d’administration (CA) est toujours valide, malgré la contestation. Le Conseil d'Etat a refusé la demande de sursis à exécution du récépissé des nouveaux membres du CA de l'Eglise Jesosy Mamonjy. En conséquence, le pasteur Raymond Randrianatoandro reste le président du CA jusqu'à ce que le Tribunal sorte le verdict concernant la requête en annulation déposée par les opposants.

Selon une explication émanant du Conseil d’Etat, le document délivré par la Préfecture de police d’Antananarivo a été rejeté puisqu’il pourrait remettre en cause l’ordre public. Or, ce sursis à exécution du récépissé ne fait qu’aggraver la situation au sein de cette association cultuelle. L’affaire est encore devant le tribunal. 

En attendant, l’église à Ankorondrano est de nouveau ouverte aux fidèles. Par contre, la Préfecture ainsi que les Forces de l’ordre effectueront une surveillance permanente sur les lieux. Elles sont prêtes à intervenir à tout moment, au cas où il y aurait des affrontements et jusqu’à interpeller les fauteurs de troubles.

 En rappel, le conflit se poursuit au sein de l'église Jesosy Mamonjy à Ankorondrano.  Dimanche dernier, le culte a été suspendu afin d’éviter l’opposition entre les deux parties. Cependant, il a fallu l’intervention des Forces de l’ordre pour disperser les fidèles qui n’ont pas voulu quitter les lieux. La contestation ne s’arrête pas seulement à Ankorondrano, mais commence à prendre de l’ampleur dans les autres églises régions. Le camp adverse accuse le nouveau président, le pasteur Raymond Randrianatoandro et consorts, de fraude durant la période de l’élection. De l’autre côté, son équipe signe que le résultat est déjà officiel.  

Anatra R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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