Publié dans Société

Eglise Jesosy Mamonjy - Le sursis à exécution du récépissé refusé

Publié le mercredi, 10 août 2022

Les résultats de l’élection des membres du bureau du Conseil d’administration (CA) est toujours valide, malgré la contestation. Le Conseil d'Etat a refusé la demande de sursis à exécution du récépissé des nouveaux membres du CA de l'Eglise Jesosy Mamonjy. En conséquence, le pasteur Raymond Randrianatoandro reste le président du CA jusqu'à ce que le Tribunal sorte le verdict concernant la requête en annulation déposée par les opposants.

Selon une explication émanant du Conseil d’Etat, le document délivré par la Préfecture de police d’Antananarivo a été rejeté puisqu’il pourrait remettre en cause l’ordre public. Or, ce sursis à exécution du récépissé ne fait qu’aggraver la situation au sein de cette association cultuelle. L’affaire est encore devant le tribunal. 

En attendant, l’église à Ankorondrano est de nouveau ouverte aux fidèles. Par contre, la Préfecture ainsi que les Forces de l’ordre effectueront une surveillance permanente sur les lieux. Elles sont prêtes à intervenir à tout moment, au cas où il y aurait des affrontements et jusqu’à interpeller les fauteurs de troubles.

 En rappel, le conflit se poursuit au sein de l'église Jesosy Mamonjy à Ankorondrano.  Dimanche dernier, le culte a été suspendu afin d’éviter l’opposition entre les deux parties. Cependant, il a fallu l’intervention des Forces de l’ordre pour disperser les fidèles qui n’ont pas voulu quitter les lieux. La contestation ne s’arrête pas seulement à Ankorondrano, mais commence à prendre de l’ampleur dans les autres églises régions. Le camp adverse accuse le nouveau président, le pasteur Raymond Randrianatoandro et consorts, de fraude durant la période de l’élection. De l’autre côté, son équipe signe que le résultat est déjà officiel.  

Anatra R.

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff