Selon une explication émanant du Conseil d’Etat, le document délivré par la Préfecture de police d’Antananarivo a été rejeté puisqu’il pourrait remettre en cause l’ordre public. Or, ce sursis à exécution du récépissé ne fait qu’aggraver la situation au sein de cette association cultuelle. L’affaire est encore devant le tribunal.
En attendant, l’église à Ankorondrano est de nouveau ouverte aux fidèles. Par contre, la Préfecture ainsi que les Forces de l’ordre effectueront une surveillance permanente sur les lieux. Elles sont prêtes à intervenir à tout moment, au cas où il y aurait des affrontements et jusqu’à interpeller les fauteurs de troubles.
En rappel, le conflit se poursuit au sein de l'église Jesosy Mamonjy à Ankorondrano. Dimanche dernier, le culte a été suspendu afin d’éviter l’opposition entre les deux parties. Cependant, il a fallu l’intervention des Forces de l’ordre pour disperser les fidèles qui n’ont pas voulu quitter les lieux. La contestation ne s’arrête pas seulement à Ankorondrano, mais commence à prendre de l’ampleur dans les autres églises régions. Le camp adverse accuse le nouveau président, le pasteur Raymond Randrianatoandro et consorts, de fraude durant la période de l’élection. De l’autre côté, son équipe signe que le résultat est déjà officiel.
Anatra R.