Publié dans Société

Chute de la Lily - Triple noyade mortelle à cause d’une paire de sandales

Publié le lundi, 15 août 2022



Drame pour leurs proches mais aussi pour les paroissiens de l’église dite « Fiangonana Fifohazana sy Fanavaozana eto Madagasikara » (FFFM) située au 67 Ha. Trois jeunes hommes membres de ladite église s’étaient tragiquement noyés dans les cascades de la chute de la Lily, au niveau du Fokontany d’Amparihy, dans la Commune rurale d’Analavory, dimanche dernier vers midi. Hajaina Ezra Ambinintsoa (15 ans), collégien, demeurant à Androndrakely, Fifaliana Razafinirina (17 ans), étudiant, qui fut domicilié à Amboanjobe, et enfin Tsiafohy Zania Andriantoavina (18 ans) ont trouvé la mort dans des circonstances effroyables sur les torrents de ce site touristique particulièrement prisé des visiteurs de la Région d’Itasy.

Certes, les secours ont fait le maximum pour tenter de sauver encore les malheureux. Mais l'atteinte pulmonaire liée à leur noyade et se traduisant par un œdème était irréversible, du moins selon le médecin chef du centre de santé de base (CSB II) de ladite localité. Peu après la triple noyade, le maire de la Commune rurale d'Analavory a informé la Brigade de gendarmerie de ladite localité, laquelle a dépêché ses éléments sur place pour procéder à un constat d’usage.

Les victimes ont effectué un voyage organisé sur ce site touristique, aux côtés d’autres jeunes co-paroissiens. Mais le destin en a donc décidé autrement. Quant aux circonstances du drame, elles seraient liées aux efforts chez l'une des victimes pour récupérer des sandales qui étaient tombées par mégarde dans l'eau. Bravant le risque et surtout la mort, ce jeune homme a essayé de récupérer la paire de sandales, en n’ayant pas hésité à plonger dans l'eau. Mais au bout de quelques moments à peine après ses tentatives hautement risquées et dangereuses, le pire s'était produit : le malheureux n'était plus réapparu. Du coup, ses deux amis ont tenté de le sauver. Mais à leur tour aussi, ils ont tous été submergés. Après des recherches qui s'étaient déroulées dans des conditions souvent périlleuses, les sauveteurs composés essentiellement de membres du « fokonolona » ont finalement réussi à repérer puis récupérer les trois corps dont l'état rendait déjà moins optimistes les médecins urgentistes. En effet, les tentatives des médecins pour ranimer les victimes étaient vaines. Leurs corps ont été remis aux membres de familles après expertises médicales. L'enquête assumée la Brigade de gendarmerie d'Analavory suit son cours.

Franck R.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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