Publié dans Société

Routes nationales - Un plan d’action visant à renforcer la prévention des accidents

Publié le jeudi, 18 août 2022

Une campagne de sécurité routière pour sensibiliser les usagers en matière de Code de la route, l’installation des panneaux de signalisation et la limitation de vitesse. Le Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi dernier a approuvé la mise en œuvre de ces travaux qui entrent dans le cadre d’un plan d’action visant à renforcer la prévention des accidents sur les routes nationales. Ces dernières, récemment réaménagées sont parmi les premiers concernés.

Une responsabilité qui, selon le communiqué du Gouvernement, sera partagée entre plusieurs ministères, à savoir le ministère des Transports et celui des Travaux  publics, le ministère de la Sécurité publique, celui de la Défense nationale, le Secrétariat d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale ainsi que le ministère de la Communication.

D’après une constatation au niveau de la Direction générale de la sécurité routière ainsi que la  Gendarmerie nationale, le nombre d’accidents de la circulation sur les routes nationales s’est multiplié depuis le début du mois de juillet et la plupart de ces accidents  sont  mortels. Afin d’y remédier, plusieurs actions ont été déjà entreprises comme les visites inopinées des véhicules roulant sur les routes nationales, la formation des transporteurs. Cependant, il existe encore plusieurs failles qui sont encore à combler, comme le mauvais état des infrastructures routières et le manque de panneaux de signalisation.

85 accidents dans la Capitale

Durant le mois de juillet dernier, la Police nationale a enregistré 85 accidents de la circulation dans la Capitale dont 10 mortels. 11 personnes ont trouvé la mort dans ces accidents. Outre l'excès de vitesse, les problèmes mécaniques, la conduite en état d'ivresse est la principale cause de ces accidents, selon la Police nationale. Face à l’accroissement du nombre des accidents, cette dernière a sollicité la  prudence de tout un chacun, les piétons autant que les automobilistes et en particulier les  conducteurs de deux-roues. Quant aux tireurs de charrette ou de pousse-pousse, de même que les cyclistes, ils doivent respecter le Code de la route et éviter la surcharge. 

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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