Publié dans Société

Education à Antsiranana - Des bourses pour les élèves défavorisés

Publié le vendredi, 19 août 2022


Un cas assez fréquent dans les localités de la Région de Diana. Des élèves issus des familles défavorisées sont contraints de faire un assez long voyage pour rejoindre la ville afin d’accéder à un lycée. Outre l’éloignement, leur difficulté financière constitue un blocage à la poursuite de leurs études. Les collégiens issus des quartiers de Ramena, Mangaoko et Anamakia n’en sont pas épargnés, au point d’arrêter leurs études, faute de moyens financiers et à cause de l’éloignement. Face à cette situation, C3 Madagascar - avec le soutien de l’organisation britannique à but non lucratif Tusk Trust - va octroyer trois bourses d’études aux trois collégiens qui viennent de décrocher cette année leur Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) dans la Diana, plus précisément dans les Districts de Diégo I et II. Le but étant d’alléger les charges parentales d’une part et d’encourager les élèves à poursuivre leurs études, de l’autre.
La sélection de ces boursiers s’est faite tout au long de la précédente année scolaire, avec l’appui de la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) auprès de trois collèges d’enseignement général des trois quartiers cités en sus. L’identité des trois élèves sélectionnés sera présentée publiquement d’ici la fin de ce mois d’août. « Avec ces bourses, C3 Madagascar va prendre en charge les inscriptions pédagogiques, les hébergements et la nourriture des bénéficiaires durant l’année scolaire 2022-2023, soit 9 mois, ainsi que les fournitures scolaires nécessaires », avance une responsable auprès de ladite association. Celle-ci envisage de soutenir ces boursiers pour la suite de leurs études, notamment si leurs résultats scolaires sont satisfaisants. Après cette initiative, une première pour l’association, davantage d’étudiants pourraient bénéficier de ce genre de soutien.
Recueillis par Patricia R.


Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff