Publié dans Société

Organisations œuvrant pour les handicapés - Les réseaux sociaux pour défendre leur cause !

Publié le vendredi, 26 août 2022



Accès limité aux programmes de sécurité sociale. Les personnes en situation de handicap (PSH) font partie des bénéficiaires des filets sociaux de sécurité (FSS) assurés par le Gouvernement malagasy, notamment durant la pandémie de Covid-19. Pourtant, elles étaient moins nombreuses. Face à cette situation, l’Organisme à but non lucratif Autisme Madagascar, en partenariat avec l’Initiative de l’Open Society pour l’Afrique australe (OSISA), met en œuvre le projet « Equal » (« Mitovy isika miatrika ny Covid-19 »), lequel vise à encourager les programmes de protection sociale subventionnés par l’Etat, soucieux des PSH. Augmenter le nombre de PSH physiques et neurologiques ayant accès à ces programmes fait aussi partie des objectifs. Pour y arriver, ledit projet mène diverses activités pour promouvoir le droit des handicapés. L’utilisation des réseaux sociaux par les organisations œuvrant pour les PSH en constitue une. Le but étant de renforcer leur capacité pour mieux défendre leur cause et attirer l’attention sur leur préoccupation concernant le programme de sécurité financé par l’Etat.
« Des représentants de 12 associations ont été formés en deux vagues, notamment du 11 au 12 août et du 24 au 25 août, sur diverses thématiques. Les techniques de plaidoyer en ligne et d’obtention de plus d’abonnés, la présentation du programme de protection sociale et de filets sociaux de sécurité, en font partie », informe la coordinatrice dudit projet. Après les séances, ces organisations vont participer à des manifestations numériques afin de réclamer des FSS plus sensibles et accessibles à toutes les PSH, dont les autistes.
« La formation m’a inspirée et m’a apporté beaucoup d’idées sur l’utilisation des réseaux sociaux. Désormais, je dispose des techniques pour renforcer la recherche de partenariats en ligne et la collaboration avec les autorités compétentes », s’exprime Noronavalona Rakotondramanana, présidente de l’association des éducateurs spécialisés. Celle-ci dispose d’un centre de prise en charge des personnes ayant des handicaps mentaux, dont l’autisme, la trisomie 21, l’épilepsie ou encore l’insuffisance motrice cérébrale. Sur les 20 pensionnaires du centre, 8 y sont en internat. « Notre page Facebook est déjà opérationnelle mais la formation m’a permis de connaître les techniques pour plus de visibilité et d’élargir nos connaissances en matière de digital », ajoute Faraniaina Raharisolo, présidente de l’association des personnes handicapées de Sabotsy-Namehana. Ladite association figure pami les 15 membres de la Collectivité d’organisations des personnes handicapées dans la Région d’Analamanga, œuvrant pour la protection et leur insertion professionnelle.
Patricia R.




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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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