Publié dans Société

Sécurité routière - Permis exigé pour tous les motocyclistes !

Publié le dimanche, 28 août 2022


Parmi les mesures proposées par les Forces de l’ordre. Tous les motocyclistes devraient avoir un permis de conduire, quel que soit le type ou la taille de leurs engins. « Tous les deux-roues qui circulent avec de l’énergie thermique seront concernées par cette mesure de sécurité routière, même les 50 cc », avance Rolland Ranjatoelina, ministre des Transports. C’était lors d’une campagne de sensibilisation axée sur la sécurité routière, dans la soirée de vendredi dernier en centre-ville. L’immatriculation des motos sera également obligatoire, tout comme l’assurance qui fait partie des mesures déjà existantes, selon les informations recueillies. Une annonce qui a défrayé la chronique, notamment sur les réseaux sociaux. « Des mesures d’accompagnement devraient être prises avec l’exigence d’un permis pour tous les motocyclistes. Des centres d’immatriculation de proximité ou encore l’allègement des procédures de délivrance du permis devraient en faire partie », suggèrent les conducteurs de deux-roues.
La mise en œuvre de ces mesures, dont la date n’a pas encore été fixée, vise à limiter les cas d’accidents de circulation. Ceci d’autant plus que les cas d’accidents causés par les deux-roues explosent ces derniers temps. En fait, les motos sont souvent pointées du doigt comme étant à l’origine des accidents, entraînant des blessures ou des décès. Selon le bilan émanant de la Police nationale de décembre 2021 à mars 2022, 99 cas d’accidents ont occasionné des blessures contre cas 22 mortels, dont 13 parmi eux concernent les conducteurs et passagers des deux-roues motorisés. Sur les 85 cas rapportés par la Brigade des accidents au mois de juillet de cette année, 16 victimes sont décédées dont 5 à cause des motos. 22 victimes s’en sont également sorties avec des blessures à cause des accidents de moto. 
Le non-respect et la méconnaissance du Code de la route constituent les principales causes des accidents de circulation. Une situation favorisée par le fait que bon nombre de motocyclistes ne disposent pas de permis de conduire. Celui-ci n’est pas obligatoire pour les scooters et deux-roues de moins de 125 cc. Certains motards roulent sans maîtriser les sens autorisés ou interdits, faute d’avoir suivi une formation y afférente. D’un autre côté, l’excès de vitesse et la conduite en état d’ébriété figurent aussi parmi les causes des accidents de circulation touchant les deux-roues motorisés. A cela s’ajoutent les problèmes techniques ou encore l’inexpérience des conducteurs. Certains d’entre eux conduisent pourtant des motos puissantes.
Notons que des associations de motocyclistes collaborent avec les Forces de l’ordre afin de renforcer les sensibilisations relatives à la sécurité routière. Porter les bons équipements, à commencer par le casque, figure parmi leurs messages véhiculés quotidiennement. Elles mènent diverses activités ciblant notamment leurs pairs…
Recueillis par Patricia Ramavonirina




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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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