Publié dans Société

Transformation de l’éducation - Madagascar présentera son engagement à New York

Publié le lundi, 29 août 2022

Des résultats sortis lors de la concertation des centaines d’acteurs et entités. Le Forum de l’éducation qui s’est déroulé les 1er et 2 août derniers au Centre de conférence international (CCI) d’Ivato, a été une occasion de renforcer les échanges et sortir des résolutions communes quant à la transformation de l’éducation.

Le corps enseignant, les établissements scolaires publics et privés, la société civile, les leaders d’opinion, les élèves, les parents, les associations, les Directions régionales de l’éducation et les Circonscriptions scolaires, les élus ainsi que les partenaires techniques et financiers y ont été représentés. Cet évènement d’envergure nationale a d’ailleurs été une occasion de préparer des résolutions communes, lesquelles seront considérées dans la déclaration d’engagement de Madagascar.

Celle-ci sera prononcée par le Président de la République Andry Rajoelina lors du Sommet sur la transformation de l’éducation qui aura lieu du 16 au 19 septembre prochain à New York (Etats-Unis). Cette rencontre internationale, entrant dans le cadre de la 77e Assemblée générale des Nations-unies, vise à faire de l’éducation une priorité dans l’agenda politique mondiale. Ceci d’autant plus que le secteur a subi les revers de la Covid-19, au point de risquer la non-atteinte de l’Objectif de développement durable (ODD) n° 4. 

« Transformer l’éducation est une obligation et non un choix », d’après la ministre de l’Education nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala. Cette première responsable fait référence à la nécessité d’apporter des réformes dans le secteur, que ce soit verticale, horizontale, budgétaire, numérique, législative, multisectorielle, inclusive, citoyenne, etc. Ceci dans le but d’augmenter la capacité de résilience sous toutes ses formes, outre une meilleure qualité de l’éducation.

Jusqu’ici, Madagascar compte des points positifs dans le secteur de l’éducation, si l’on tient compte des feedbacks des partenaires techniques et financiers. L’augmentation du financement alloué dans les secteurs sociaux, y compris l’éducation, ou encore l’élaboration de législations relatives à l’orientation sur le système éducatif font partie des actions concrètes. A cela s’ajoute la construction de nombreuses infrastructures scolaires et universitaires ou encore l’augmentation du nombre d’enseignants à recruter. Des efforts restent pourtant à déployer, dans la réalisation du « Velirano » n° 4, pour une éducation de meilleure qualité et moderne…

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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