Publié dans Société

Rentrée scolaire - Week-end mouvementé pour les parents !

Publié le dimanche, 04 septembre 2022

Jour J. Les élèves vont retourner en classe à partir de ce jour, et ce, après plus de deux mois de grandes vacances. La date du 5 septembre a été fixée par le ministère de l’Education nationale comme date de la rentrée officielle, tant pour les établissements publics que ceux privés. Des parents s’y sont préparés depuis le mois de juillet, en achetant en une seule fois ou petit à petit les fournitures scolaires.

D’autres n’ont pas pu le faire que la fin de semaine dernière, pour diverses raisons. La plupart de ces parents ont eu un week-end mouvementé, avec la ruée dans les magasins de fournitures, leur personnalisation ou encore la préparation des tenues et tabliers, etc. « Le solde de juillet a été destiné en grande partie pour le paiement des droits de scolarité. J’ai dû attendre la paie du mois d’août pour s’acquérir des fournitures scolaires et des tenues de mes trois enfants. Je dois encore payer leurs écolages du mois de septembre la semaine prochaine », nous confie Judith R., fonctionnaire. Comme elle, bon nombre de parents ont du mal à s’en sortir avec la rentrée, avec les dépenses occasionnées. Ils ont dû se serrer la ceinture pour pouvoir joindre les deux bouts. Certains ont même eu recours aux prêts bancaires. 

Hausse du prix des fournitures

Des commerçants ont profité de l’augmentation de la demande en matière de fournitures scolaires pour hausser leur prix, notamment ces deux dernières semaines. Le paquet d’un cahier de 200 pages petit format a augmenté de 1.000 ariary par rapport au prix affiché en mi-août. Il en est de même pour les crayons de couleur, règles, livres, etc. « Malheureusement, on n’a pas eu d’autres choix que de les acheter pour compléter les fournitures », témoigne Jean Yves A., père de deux enfants scolarisés. En général, l’achat des fournitures requiert un budget compris entre 80.000 et 150.000 ariary par enfant, sans compter le cartable, la gourde et les tenues. Ceci d’autant plus que la plupart des établissements privés exigent des fournitures de marque. « Le prix d’une rame de papier A4 a le plus augmenté cette année, passant de 13.000 à 15.000 ariary l’année dernière à 18.000 à 22.000 ariary cette année, pour la marque exigée par l’école », ajoute le père de famille. 

Outre leur achat, la personnalisation des fournitures scolaires, notamment pour les élèves dans le préscolaire et le primaire, constitue un autre casse-tête pour les parents, avec le temps que cela prend. Le prénom de chaque élève devra être inscrit dans ses cahiers, stylos, crayons de couleur, feutres, règles, cartable, gourde. Même les mouchoirs et le tablier en sont concernés. 

Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff