Publié dans Société

« Un jeune, un travail décent » - Que les résolutions se traduisent en actions !

Publié le mercredi, 07 septembre 2022



Dans le contexte du marché du travail actuellement, les jeunes ont de plus en plus des difficultés à trouver d’emploi digne et juste. C’est ainsi que le défi, « un jeune, un travail décent » a été lancé par l’Etat malagasy. Le projet est financé par l’OIT, ONUDI, PNUD, UNFPA et a été discuté lors du forum pour l’emploi et le développement des jeunes », le 5 et 6 mai 2022. 
À l’issue de ce forum, plusieurs résolutions ont été adoptées, et ce divisées en 2 volets. Les jeunes attendent la concrétisation de ces résolutions en actions. Pour l’accès des jeunes à un emploi décent et productif, la chaîne de valeur « agricole » va être valorisée dans les formations. Des centres de formation professionnelle en adéquation avec les réalités sur place seront installés dans les 23 Régions. Et les actions menées sur place adaptées aux réalités régionales et locales. Aussi, les jeunes seront sensibilisés à la formation technique et professionnelle. Par ailleurs, la mise en place d’un système d’information d’appui à l’orientation, l’insertion des jeunes sera effective au niveau des collectivités décentralisées.
D’un autre côté, la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes concerne les formations techniques, professionnelles et entrepreneuriales en milieu rural éloigné, lesquelles seront renforcées et prodiguées en malagasy. Les droits d’enregistrement de la création d’entreprise seront gratuits. Un centre d’incubation sera mis en place dans les 23 Régions. L’accès au financement (IMF, venture capital, fonds pour l’entrepreneuriat des jeunes avec un volet dédié aux femmes, PVH) sera grandement facilité. La politique de mise en valeur des produits locaux sera développée.
L’Observatoara Tanora intervient
Faire un suivi de la réalisation de ces résolutions afin qu’elles se concrétisent sur le terrain. Tel est l’objectif fixé par l’Observatoara Tanora. Dans cette optique, les jeunes et les partenaires ont le devoir d’effectuer un contrôle soutenu du projet. Les réalisations, l’avancement, les informations sur le projet feront l’objet d’un rapport effectué chaque trimestre par les jeunes dans les localités cibles afin que les participants et les bénéficiaires d’« un jeune, un emploi décent » ne se découragent pas et croient à l’initiative. La présentation des premiers résultats a été faite le 29 août et continuera chaque trimestre.
Dans le bon déroulement du projet, 5 recommandations ont été avancées par Observatoara Tanora, à savoir le basculement du comité d'organisation en un comité de suivi, la revue des politiques et programmes existants en matière d'emploi et d’entreprenariat, l’établissement d’une convention entre les jeunes, le Gouvernement et le secteur privé pour une vision commune plus adéquate quantitativement (emplois à créer) et qualitativement (travail décent) ainsi que le moyen financier. L'Etat doit prendre en charge les coûts du suivi, de gestion des données et de la diffusion périodique (trimestrielle et annuelle) du rapport et enfin sensibiliser et accompagner les collectivités (23 Régions et 1 696 Communes) à l'élaboration de plan emploi et entreprenariat à leur niveau respectif.

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Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

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