Publié dans Editorial

Ecogeste

Publié le dimanche, 30 novembre 2025

Par définition, le terme « écogeste » traduit par un ensemble de comportements visant à sauvegarder l’environnement naturel au sein duquel évoluent les hommes. Un ensemble de gestes conscients et responsables des membres de la communauté villageoise qui s’inscrivent dans la dynamique de la protection de l’écosystème, de la biodiversité et de la nature qui entourent et façonnent les conditions de vie et d’existence des hommes. Un ensemble de comportements dicté par le souci permanent d’assurer la viabilité du présent et l’avenir des générations. Bref, un ensemble message cohérent que les aînés transmettent aux jeunes générations et cela pour la survie de la communauté.

La Grande île est un sanctuaire, bénie par la Nature ! Le pays regorge d’une variété de faune et flore endémiques. Des espèces animales, florales et plantes qui ne se trouvent nulle part ailleurs. Une richesse naturelle, délicate et fragile, qui requiert d’une attention particulière sinon une stratégie récurrente et structurante afin de maintenir une évolution croissante de l’écosystème.

L’écogeste bien portant … porte garant des intérêts majeurs et vitaux des membres de la communauté de base et également assure la continuité voire la survie de la vitalité de la Nature et enfin contribue à l’édification de l’économie nationale. Le tourisme, un des secteurs – clé de l’économie du pays, jouit de la vitalité ou l’épanouissement de l’écosystème du pays. L’inverse est aussi valable. Un tourisme développé conforte les assises de l’écosystème et crée un environnement capable de pérenniser le développement durable de la région bénéficiaire et évidemment de la Nation.

Nombre de pays développés et émergents misent sur l’épanouissement du tourisme, notamment durable, pour cimenter les assises de leur économie déjà puissante grâce au développement des industries et autres. Ils entretiennent leur patrimoine culturel, historique et surtout naturel autrement dit de la biodiversité. En Egypte, au Maroc, en Afrique du Sud ou au Sénégal, quelques cas des pays africains émergents, on prend très au sérieux d’inculquer l’écogeste au sein de la population sinon de la communauté villageoise concernée, dans le cadre de l’éducation. Qui de l’écosystème ! Qui du patrimoine culturel. Qui des vestiges du passé ! Qui de la sécurisation des sites touristiques ainsi que l’entretien permanent des voies d’accès ! Les autorités publiques ne transigent point sur le respect du à l’environnement de manière à maintenir le cap de l’écogeste. Dans les pays riches dits développés à l’instar de la Chine, de la France, du Canada, des Etats-Unis d’Amérique et bien d’autres, le tourisme grâce à la sauvegarde des écosystèmes, à l’entretien permanent du patrimoine culturel et historique font partie des priorités constantes de leurs pays. Tout cela pour créer un environnement durable à l’économie nationale. Ces pays nantis sont fiers des milliers sinon des millions et même des milliards, cas de la Chine, de touristes qui foulent chaque année leurs pays.

La Grande île malagasy, un sanctuaire de la biodiversité et d’un écosystème riche en faune et flore endémiques, peine à se frayer un chemin de développement. Riche d’un trésor naturel sous-exploité, Madagasikara s’égare dans le labyrinthe des bla-bla et blin-blin. Jusqu’à présent, on se perd à côté de la plaque d’un véritable épanouissement du tourisme, un secteur très prometteur pour le pays. Nous échouons dans le respect à même le minimum de l’écogeste !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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