Publié dans Société

Biodiversité marine - Une cinquantaine d’enseignants formés

Publié le dimanche, 11 septembre 2022



Fruit du partenariat du ministère de l’Education nationale (MEN) et C3 Madagascar (C3M). Une cinquantaine d’enseignants, directeurs d’établissements ainsi que des représentants de DREN, CISCO et ZAP issus de la Région de Menabe ont été formés sur l’éducation relative à l’environnement marin et biodiversité marine d’une part et l’éducation à la citoyenneté et au civisme, de l’autre. Les personnels de l’éducation formés proviennent de 17 écoles des Districts de Morondava et de Manja. La formation de 3 jours, du 31 août au 3 septembre dernier, était une occasion de renforcer leurs connaissances sur les thèmes abordés. Ils ont également été formés sur l’utilisation du guide d’éducation environnementale des « Juniors Ecoguards », en vue d’étendre ce réseau des jeunes. Les enseignants ayant reçu cette formation sont désormais capables de créer et d’animer un club « Junior Ecoguards ». « Tous les thèmes traités sont intéressants et importants. Nous avons eu l’occasion d’apprendre l’existence et l’importance de certaines espèces méconnues mais qui existent dans notre Région », témoigne l’un des participants.
La formation résulte d’un accord de collaboration entre le MEN, à travers la Direction de l'Éducation de Masse et du Civisme et l’ONG C3M, ratifié en 2016 et renouvelé en 2021. Il s’agit d’une initiative financée par l’Organisme sans but lucratif Tusk trust, avec l’appui technique de divers partenaires locaux. Le choix de la Région de Menabe s’explique, notons-le, par sa richesse en termes de biodiversité, que ce soit marine ou terrestre. Cette Région côtière possède des aires protégées, un parc national, de réserves spéciales et des sites Ramsar tels que Belo-sur-Mer, Menabe Antimena, Kirindy-Mitea, Andranomena, Ambondrombe, l’allée des Baobabs et une partie du complexe Mangoky-Ihotry.
P.R.




Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro
Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff