Publié dans Société

Drame du Mazava II - 18 morts confirmés

Publié le mercredi, 14 septembre 2022

Le nombre des victimes de l’accident impliquant un boutre et la vedette Mazava II, le week-end dernier, dans la localité d’Ampondrabe a augmenté. Après les recherches, l’on a recensé 18 décès confirmés. Les sauveteurs ont réussi à secourir cinq autres personnes en plus de celles qui ont pu rejoindre la forêt de mangroves. L’effectif des disparus et des potentielles victimes encore à retrouver n’est pas clair.

En effet, partant du principe que le Mazava II était parti en fin d’après-midi et voyageait de nuit, le nombre des passagers embarqués à son bord n’est pas vérifiable. Ainsi, on ne peut se baser que sur les dires et les témoignages des rescapés dont le récit varie de 30 à 50 personnes. Il en est de même pour les autorités, du côté du BNGRC, le chiffre est de 35 alors que l’APMF avance 33 passagers.

Dans cette affaire, un des rescapés du Mazava II a livré que « c’est le boutre, naviguant sans lumière, qui a percuté leur embarcation au niveau du ventre. On a même essayé d’allumer nos téléphones portables pour lui signaler notre position mais c’était trop tard. Il nous est déjà rentré dedans ». « Et d’ajouter  que les membres d’équipage du boutre nous ont aidé en emmenant des personnes sur la berge mais à un moment donné reprirent leur chemin alors que le Mazava II avait encore à son bord plusieurs passagers dont des femmes, des bébés et des enfants ». Concernant le boutre qui a percuté le Mazava II, lesdits membres d’équipage et les 3 passagers sont sous bonne garde. Et voulant éviter toute tentative de justice populaire, leur lieu de détention n’a pas été communiqué par les autorités. 

Il est à rappeler que le boutre n’a été arrêté par les Forces de l’ordre qu’à Analalava après avoir pris la fuite. L’Etat malagasy a déjà présenté ses condoléances aux familles des victimes par le biais de son porte-parole et ministre de la Culture et de la Communication Lalatiana Andriatongarivo. Le gouverneur de la Région Sofia, le préfet d’Antsohihy et autres représentants de l’Etat sur place ont aussi réconforté la famille des victimes. L’on sait aussi que le capitaine de la vedette Mazava II fait partie des victimes. En voulant sauver le plus de personnes possible durant l’accident, épuisé il a fini lui aussi par succomber.

Nikki Razafy

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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