Afin d’y parvenir, Madagascar a renforcé la lutte contre l’importation des matériels ou produits présentant des substances appauvrissant la couche d’ozone ainsi que les pesticides, les engrais. Le Clorofluorocarbure (CFC) est parmi les plus dangereux, mais le plus utilisé dans le pays. D’ailleurs, les techniciens en agriculture se concentrent sur la production des produits bio. « Nous misons actuellement sur la sensibilisation de la population sur les substituts naturels qui pourraient être utilisés dans l’agriculture et dont le résultat est concluant, ainsi que des produits chimiques moins dangereux », soutient–il. Pour Madagascar, l’objectif est de diminuer l’utilisation des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) de 65% en 2025, si elle était de 35% en 2020.
Et de rappeler que l’importation et la vente des matériels présentant des gaz nocifs sont réglementées dans le pays. Les entrepreneurs devraient demander une autorisation au niveau du ministère de l’Environnement et celui du Commerce et de la Consommation. La Douane et les officiers de police judiciaire de l’environnement (OPJ) se chargent de la surveillance. Aucune tolérance n’est permise pour les irréguliers.
Afin de renforcer la compétence des officiers de police judiciaire de l’environnement, ils suivent une formation sur le contrôle et l’identification des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) et des équipements à base de SAO mais aussi sur la manipulation des appareils à identificateurs de gaz. L’atelier dure trois jours et concerne une vingtaine d’OPJ exerçant dans la Région Analamanga.
La Journée internationale de la protection de la couche d’ozone sera célébrée demain. Et comme d’habitude, Madagascar participe activement à cette célébration. A noter que la couche d’ozone protège la terre des rayons ultraviolets du soleil.
Anatra R.