Publié dans Société

Fête foraine - Quid des mesures de sécurité ?

Publié le mardi, 20 septembre 2022

Une grande roue de manège s'est effondrée sur une clôture en béton et a blessé 3 enfants au jardin Filao, dimanche dernier dans la ville des fleurs. Face à cette situation, la Commune urbaine de Mahajanga a pris une décision de suspendre provisoirement tous les jeux à caractère dangereux. Les enfants blessés, quant à eux, ont déjà reçu des soins adéquats et sont hors de danger. Mais cela a engendré un traumatisme pour d'autres enfants ainsi que les amateurs de ce jeu. Depuis cet incident, beaucoup se posent la même question : qu'en est-il de l'assurance et la sécurité des enfants et  adolescents ? D'ailleurs, il a été constaté durant les fêtes foraines que les matériels sont déjà très vétustes et soudés les uns sur les autres. 

 

Selon Mahery, un organisateur de fête foraine à Andranovelona-Ilafy, il est important de bien vérifier les équipements avant leur utilisation, et ce afin d'éviter qu'un tel drame se reproduise. « Nous avons toujours pensé à la sécurité des enfants avant tout. En évitant la surcharge, nous vérifions régulièrement les joints et les ceintures de sécurité, sans oublier les serrures. La surcharge ou encore le surpoids sont en général la cause de l'effondrement de  la "grande roue". Il y des manèges qui sont appropriés aux enfants, aux adolescents et même aux adultes. La majorité des matériels sont déjà hors d'usage et il vaut mieux multiplier les entretiens puisque nous ne pourrions pas cesser nôtre activité », déclare-t-il. 

Quant aux parents, ils souhaitent une collaboration avec les Communes ou autorités locales pour contrôler ces matériels. « Cette fois-ci, le pire a été évité. Mais nous ne voulons plus que cette situation se reproduira dans le futur. En réalité, il est impossible d'interdire ces jeux. C'est devenu un passe-temps pour les enfants et adolescents, même dans les petits villages », soutient une mère de famille.  

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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