Publié dans Société

Travailleurs migrants - L’interdiction d’envoi dans les pays à risque maintenue

Publié le dimanche, 25 septembre 2022



Salaires impayés, maltraitance sous toutes ses formes, esclavage moderne, etc. Bon nombre de travailleurs migrants malagasy endurent ces cas dans divers pays. Les pays du Golfe se trouvent même dans la liste noire quant au non respect des droits de l’Homme, en particulier ceux des travailleurs. Raison pour laquelle l’Etat malagasy maintient l’interdiction d’envoi des travailleurs migrants dans ces pays à risque, une décision en vigueur depuis 2013. Toutefois, ceux qui sont en congé ou en vacances à Madagascar et qui veulent rejoindre leurs pays d’accueil peuvent y revenir, d’après le directeur de la migration professionnelle auprès du ministère de tutelle. Ceci à condition que leurs papiers sont en règle.
Quant aux travailleurs migrants qui continuent d’exercer dans les pays arabes, les ambassades ou consulats malagasy sur place se chargent de leur protection et d’assistance, notamment en cas de problèmes. Le ministère des Affaires étrangères s’en occupe en cas d’absence de représentation malagasy, d’après le directeur de la diaspora et des questions migratoires. Aussi, un service auprès du ministère de la Sécurité publique (MSP) mène d’abord des enquêtes spécialisées concernant la traite de personnes. « Des recoupements se font, entre autres sur la sortie légale ou clandestine du territoire des travailleurs. Leurs contrats de travail sont également examinés », informe le contrôleur général de Police, Herilanto Iangotiana Rakotondravelo, secrétaire général du MSP.
Pour le rapatriement, des organisations s’imposent et tiennent compte du nombre des travailleurs qui le demandent. D’autres partenaires comme l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Organisation internationale du travail (OIT) entreront en scène si l’Etat ne dispose pas des moyens pour ce faire. Le rapatriement pourrait également se faire à la demande de leur pays d’accueil. 306 travailleurs migrants malagasy en provenance de Liban, Arabie Saoudite et Koweït ont, rappelons-le, été rapatriés en 2020. Le Gouvernement malagasy a pu le faire avec l’appui de l’OIM. Cette mesure a été adoptée face aux cas de maltraitance dénoncés par les travailleurs, outre l’absence de papiers en règle. Depuis, d’autres travailleurs migrants souhaitent une nouvelle vague de rapatriement, mais en vain...
P.R.

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Editorial

  • Incertain !
    Un lendemain incertain. Les couacs et le cafouillage ayant terni la séance inaugurale de la Concertation nationale ce mercredi 10 décembre laissent planer le doute sur la réussite, en final, de la Concertation nationale. Le premier pas compte beaucoup sur l’avenir d’une quelconque entreprise et d’une importance cruciale. Un premier pas réussi présage un dernier pas de gagner, un avenir de bon augure. Listing des invités mal conçus ! Des cartes des invités truffées de fautes d’orthographes etc. Des absences trop remarquées ! Une crédibilité des principaux organisateurs remise en cause!, etc. Bref, une cérémonie mal organisée. Plus d’un, observateurs ou simples citoyens profanes dans les analyses ou observations, paraissent constater le manque de sérieux de la préparation de cette Consultation nationale par le biais duquel la Nation toute entière espère en découdre vivement avec ce « cercle vicieux » qui résonne comme une malédiction. Forcément, le doute plane !…

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